Avecla Toussaint, vient le temps où l’on porte attention et respect envers les défunts. Tandis que beaucoup de nos fleurs viennent du Var, cette fois nous travaillons avec une entreprise encore plus locale à Alixan. Nos chrysanthèmes viennent de la Drôme. Nous allons vous présenter d’abord le chrysanthème, sa symbolique et son
Néanmoins la tombe peut fleurir en hiver lorsqu’il est difficile de garder des fleurs, surtout lorsqu’elle gèle. La bruyère est une plante qui ne souffre ni du froid ni du gel. Vous
Lecélèbre Chrysanthemum Indicum est un chrysanthème qui peut supporter de légères gelées, mais n'est pas totalement rustique. Si vous voulez que vos chrysanthèmes hibernent, vous devrez donc les placer dans un endroit à l'abri du gel et avant les premières gelées. La plante peut être remise à l’extérieur à partir de mars ou avril.
Voiciune liste non exhaustive des plantes qui ne craignent pas le gel. Ne demandant que peu d'entretien, voilà une plante idéale pour toutes celles et ceux qui n'ont pas vraiment la main verte. Rustique à souhait, le cataire peut
Ils’agit d’une plante petite, dense et à croissance lente qui ne dépasse pas plus de 10/15 cm de haut et qui ne s’étale que de quelques centimètres chaque année. Sa caractéristique principale est la texture de son
Bonnefête de Toussaint à toi aussi B. Babeth . 31/10/2017 18:11. Ici aussi petite gelée blanche ce matin : -1,2°, tous les feuillages sensibles sont comme cuit, j'avais anticipé et rentré tous les pots, soit à la maison, soit dans le chalet avant de les remiser chez ma sœur qui a un sous-sol où il ne gèle pas! Bonne soirée Répondre A. Annick Boidron. 01/11/2017 12:19. AH, tu as
. La Toussaint et l’hommage aux défunts La Toussaint est, pour beaucoup, une invitation à la commémoration. L’habitude a ainsi été prise, au fil du temps, de fleurir les cimetières et de rendre hommage aux défunts. Du fait de l’éloignement géographique des familles, la fête de la Toussaint est également devenue l’occasion d’entretenir les tombes. Jour férié oblige, il est d’usage de se rendre au cimetière le 1er novembre. Attention, toutefois, à ne pas confondre la fête de la Toussaint comme son nom l’indique fête de tous les saints et de toutes les saintes et la fête des morts qui, elle, a lieu le 2 novembre. La livraison de fleurs sur tombe Coupe de plantes ou panier de fleurs fraîches, les fleuristes Interflora réalisent des compositions florales à la commande. Le service de livraison de fleurs ROC ECLERC vous permet d’envoyer des fleurs directement sur la sépulture de vos proches. Envoyer des fleurs de deuil ROC ECLERC – Cimetière fleuri Les fleurs symboles de la Toussaint Chrysanthème, cyclamen, pensée ou encore bruyère… si la tradition des fleurs de la Toussaint est bien connue, savoir quelle fleur ou quelle composition de plantes préférer pour un cimetière n’est pas inné. Voici quelques fleurs des morts » qui s’épanouissent à l’automne. Le chrysanthème Star des cimetières la Toussaint venue, le chrysanthème varie dans ses formes pompon, cœur bombé, Tokyo, pétales aplatis, récurvés ou incurvés… et dans ses couleurs jaune, mordorée, blanche, parme, mauve ou même bordeaux. Cette plante vivace, à la floraison automnale, est particulièrement, ou résistante au froid. Aussi appelée fleur d’or », le chrysanthème en pot ou en bouquet incarne la fleur de la Toussaint par excellence. Le cyclamen Le cyclamen est une belle alternative au traditionnel chrysanthème de la Toussaint ! Fleurissant à l’automne certaines espèces au printemps, cette plante fleurie et aux couleurs variées dégage un parfum délicieux. Résistant aux gelées, le cyclamen permet de fleurir une tombe durablement, même à l’approche de l’hiver. La bruyère La bruyère est la parfaite candidate pour fleurir une tombe ! En pot ou en jardinière, cette jolie plante décorative, au feuillage persistant, ne demande aucun entretien particulier. Particulièrement robuste, la bruyère se plante dans toutes les régions de France, aussi bien à l’automne qu’en hiver, ou encore en été. La véronique Plante vivace herbacée aux jolies fleurs en forme d’épis, la véronique peut vivre, selon le climat, comme une plante annuelle. Elle résiste en effet aux intempéries et aux petites gelées jusqu’à -5°C. Cette plante de la Toussaint et des cimetières ne nécessite aucun entretien particulier. Concernant sa plantation, la véronique se plaît autant en jardinière qu’en pot. Le myrte fleuri Plante méditerranéenne plutôt rustique, le myrte se cultive aussi bien en pleine terre qu’en bac. Sans entretien et jamais malade résistant au gel jusqu’à -10°C en bonne exposition, il forme un petit buisson compact vert profond. Son feuillage persistant est dense et parfumé, exhalant un agréable parfum de résine. Le myrte dévoile, en saison, des petites fleurs blanches et se pare tantôt de petites fleurs d’immortelles collées sur son feuillage. La pensée Fleur d’automne et d’hiver par excellence, la pensée est une plante vivace et rustique. Ses fleurs égayent les cimetières tout au long de l’année d’une palette de couleurs variées violet foncé, mauve pâle, jaune, blanc…. La pensée s’adapte aussi bien à la pleine terre qu’aux pots et jardinières, et demande peu d’entretien. En fonction de la variété, la pensée supporte des températures jusqu’à -15°C. L’hellébore Également connu sous le nom de rose de Noël », l’hellébore dévoile de superbes fleurs blanches, vertes, violettes, rouges, pourpres… D’apparence fragile, il fleurit pourtant en hiver et résiste, pour certaines variétés, à des températures jusqu’à -25°C. L’hellébore gagne ainsi à orner la sépulture d’un défunt à l’occasion de la Toussaint. Le choix des fleurs artificielles pour la Toussaint Aussi variées dans leurs formes que dans leurs couleurs, les plantes et fleurs artificielles embellissent de plus en plus les cimetières. Loin des modèles kitsch d’antan, elles ont gagné en qualité et offrent de très belles finitions. Certaines compositions de fleurs artificielles ont un rendu très réaliste. Leur esthétique, mais aussi leur toucher, leurs permettent ainsi de rivaliser avec les fleurs naturelles. Si bien qu’il est parfois difficile de faire la différence ! Autres avantages le faible entretien et la durée de vie. Tout le monde n’a pas forcément le temps, ou la possibilité, de se rendre régulièrement au cimetière afin d’arroser les plantes, de retirer les feuilles et les fleurs fanées… Réalisées à partir de plastique, de tissu ou de latex, les plantes et fleurs artificielles résistent parfaitement aux intempéries. Elles ne fanent pas ; vous êtes ainsi assuré que votre bouquet pour la Toussaint perdura plusieurs saisons.
Originaire de Corée, le chrysanthème est une plante annuelle ou vivace selon les espèces, appartenant à la famille des Astéracées. Son nom vient du mot grec chrystos » et signifie fleur d’or ». Symbole fort de la famille impériale au pays du soleil levant, il est chez nous communément associé à la période de la Toussaint, au point d’être quelque peu boudé dans nos jardins. Et pourtant, le chrysanthème vivace est une plante fleurie aux couleurs chaudes et lumineuses ! Sans oublier que l’entretien du chrysanthème est d’une grande simplicité. Ce sont autant de raisons de l’adopter dans votre jardin ou sur votre terrasse ! Les caractéristiques du chrysanthème La floraison du chrysanthème est abondante et durable du mois de juin jusqu’aux premières gelées, selon les espèces. La fleur de chrysanthème est le plus souvent de couleur vive jaune, orange, rouge ou rose. Il est aussi commun de trouver du chrysanthème blanc qui n’est pas sans rappeler la fleur de marguerite. La fleur de chrysanthème révèle de nombreuses formes à capitules simples ou doubles et à fleurs alvéolées. La taille du chrysanthème varie de 30 cm à 1,5 m selon les variétés choisies. Il est commun de se demander si les chrysanthèmes gèlent. Les variétés de chrysanthèmes vivaces sont les plus rustiques et elles peuvent être plantées sans crainte dans toutes les régions de France. C’est habituellement le chrysanthème d’automne qui fleurit les cimetières au début du mois de novembre. Mais pensez aux autres variétés qui illumineront à merveille votre jardin ou votre balcon jusqu’au début de l’hiver avec leurs incroyables pompons de couleurs ! Origine et Histoire du chrysanthème Le chrysanthème est introduit en France au XVIIIe siècle et rencontre un succès immédiat. Surnommé la fleur d’or », il est alors le symbole de l’honneur et de l’empire au Japon. Du côté des Européens du nord, ces fleurs sont un atout indispensable des cérémonies de mariage. Dans cet élan de positivité et de prospérité, les botanistes vont créer, au fil des décennies, des centaines d’hybrides. C’est au début du XXe siècle que le destin du chrysanthème bascule, influencé par les tourments de l’Histoire. En automne 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, la France se relève du plus grand conflit qu’elle n’ait jamais connu et doit rendre hommage à des milliers de victimes. Un deuil qui s’exprime traditionnellement par les fleurs, bien que l’hiver approche. Ironie du sort ou loi de la nature, grâce à la généreuse floraison du chrysanthème à cette époque de l’année, ce sont ces fleurs qui sont choisies. Désormais, la fleur d’or » sera communément associée à la mémoire des disparus. Elle devient la fleur de la Toussaint afin de fleurir les cimetières au début du mois de novembre. Chrysanthème Signification et langage des fleurs Bien que la tradition associe le chrysanthème à la fleur du deuil, les nouvelles variétés de fleurs offertes en bouquets incarnent la longévité et la joie. Comme au Japon, cette fleur est le symbole du plaisir et du bonheur. Dans le langage des fleurs, la signification du chrysanthème est très positive ! En effet, offrir un bouquet de chrysanthèmes est le témoignage d’un amour sincère et constant. Une symbolique pleine de promesses que l’on retrouve dans la plupart des pays du monde, du Japon à l’Australie en passant par les États-Unis. Le chrysanthème peut être planté au printemps comme en automne. Il fleurira à merveille votre terrasse, votre balcon ou votre jardin ! L’arrosage des chrysanthèmes Pendant la saison chaude, arrosez vos chrysanthèmes régulièrement. Veillez à ne pas mouiller le feuillage lors de l’arrosage et à supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure. Pour les sujets qui sont placés en pleine terre dans le jardin, l’eau de pluie est suffisante la majeure partie de l’année. La plantation des chrysanthèmes Pour planter le chrysanthème mieux vaut un sol légèrement calcaire et bien drainé. Ces fleurs n’apprécient pas l’acidité ni les excès d’eau. Afin de favoriser sa floraison, l’exposition doit être bien ensoleillée. Notez toutefois que les jeunes plants de chrysanthème doivent être protégés du soleil brûlant. La plantation du chrysanthème se réalise au printemps après les dernières gelées. La bouture des chrysanthèmes Notre conseil pour réaliser une bouture de chrysanthème est de prévoir un endroit au chaud entre 12 et 15 °C et à la lumière pour l’entreposage. Au mois de février, prélevez un jeune rameau d’environ 15 cm. Retirez les feuilles afin de ne conserver que celles situées en haut de la bouture. Plantez ensuite la bouture dans un godet contenant un mélange de terreau et de sable. La taille des chrysanthèmes Tailler les chrysanthèmes participe à offrir des floraisons plus abondantes. Voici les gestes à adopter pour leur entretien. Quand pincer les chrysanthèmes ? Au mois d’août, pincez les jeunes rameaux afin qu’ils se multiplient et que les tiges soient plus fortes. Quand tailler les chrysanthèmes ? En hiver, après les premières gelées, coupez la touffe de vos plantes au ras du sol. Recouvrez ensuite vos chrysanthèmes avec un paillage ou des feuilles mortes pour les protéger du froid. Maladies et parasites du chrysanthème La maladie principale des chrysanthèmes est l’oïdium, ce champignon qui recouvre les plantes d’une poudre blanche. Le meilleur moyen de prévenir l’apparition de l’oïdium est de ne jamais arroser les feuilles et les fleurs directement. La distance de plantation a aussi son importance pour éviter le confinement et l’accumulation d’humidité. Selon la variété, creusez des trous de plantation à une distance de 40 à 80 cm. À l’occasion d’un événement, faites parvenir un magnifique bouquet de fleurs pour témoigner votre affection. La livraison avec Interflora se fait le jour même, à l’adresse de votre choix !
"Aujourd'hui, la Toussaint ça n'est plus la fête des morts, c'est Halloween. On fait la fête mais on ne vient plus au cimetière." Jacques 1, fleuriste depuis plus de 30 ans à deux pas du cimetière parisien de Montmartre, constate impuissant la baisse continue du nombre de ses clients. Reste que pour la fête des morts, les fleurs d'ornements, chrysanthèmes en tête, s'écoulent bien mieux que le reste de l'année. Et si les ventes fléchissent lentement mais régulièrement, la période reste cruciale pour nombre de fleuristes et d'horticulteurs, qui réalisent là une bonne partie de leur chiffre d'affaire annuel. Le chrysanthème règne toujours en maître sur les cimetières Selon les données de FranceAgriMer Etablissement national des produits de l'agriculture et de la mer, les obsèques et les cimetières représentent plus de 10% des volumes de plantes et fleurs vendues tout au long de l'année. Et sur les 53 millions de végétaux d'ornements achetés en 2012, 36 millions l'ont été entre octobre et novembre, dont 93% à l'occasion de la Toussaint, pour un montant de plus de 289 millions d'euros. Jacques le confirme "C'est sans aucun doute la période la plus faste de l'année. D'autant qu'il faut tout écouler avant le 15 novembre, car après l'arrivée du gel, les fleurs ne tiennent plus".La suite après la publicité Parmi tous ces végétaux d'ornements, le chrysanthème règne en maître incontesté. Sur les 36 millions de végétaux d'ornements achetés, près de 60% sont des chrysanthèmes, loin devant les Bruyères 9% et les Cyclamens 5,5%. Devant le magasin de Jacques, on trouve d'ailleurs une grande majorité de chrysanthèmes, jaunes ou roses, et vendus aux alentours de 10 euros le pot. Changement des habitudes et crise économique les cimetières sont moins fleuris Si les végétaux d'ornements constituent donc une bonne partie des fleurs vendues tous les ans, le marché connaît une baisse constante du nombre de pots écoulés, et ce depuis plusieurs années. Selon les chiffres de FranceAgriMer, les ventes ont baissé de 5% entre la Toussaint 2011 et 2012. Pour Jacques, l'explication est toute trouvée "Il n'y a plus que les vieux qui vont au cimetière. On a notre clientèle d'habitués, qui vient chaque année, mais elle ne se renouvelle pas". Pour autant, si le nombre de clients qui se rendent en magasin a "drastiquement baissé depuis une trentaine d'années", le fleuriste peut encore s'y retrouver, et notamment grâce à un nouveau service "De plus en plus, les clients ne se déplacent plus mais nous passent un coup de fil pour que nous allions fleurir les tombes à leur place". "C'est moins convivial", mais ça a le mérite de maintenir son chiffre d'affaire à un niveau encore convenable. Au-delà de cette explication générationnelle, la baisse des ventes des ornements végétaux trouve également sa source dans un changement des pratiques funéraires. D'après les chiffres du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie Credoc, 1% des défunts étaient incinérés en 1979, contre 31% en 2011. Et selon l'institut, la proportion pourrait atteindre 50% en 2030. Et ce, pour de multiples raisons la crémation est moins onéreuse, les crématoriums sont maintenant présents sur l'ensemble du territoire, et dans les grandes agglomérations, il est devenu quasiment impossible de trouver une place dans un cimetière. Résultat les tombes à fleurir se raréfient. Enfin, il est à noter que la crise économique a également un impact sur le fleurissement des cimetières. De plus en plus, les clients délaissent les fleuristes pour faire leurs achats de la Toussaint dans les supermarchés 25% des achats en 2012. Pour Jacques, la raison est simple "Comme ils vendent bien plus que nous, c'est beaucoup moins cher". Et quand bien même les clients resteraient fidèles à leur fleuriste, ils consomment moins "Avant la crise, les clients achetaient trois ou quatre pots, pour le père, la mère et la sœur. Aujourd'hui, ces mêmes clients en achètent un ou deux, et font une sorte de 'tir groupé'". 1 Le prénom a été modifié Mathieu Cantorné – Le Nouvel Observateur
26 plantes qui supportent le manque d’eau Des étés de plus en plus chauds, des sols de plus en plus arides. Force est de constater que nos jardins manquent bien souvent d’eau. Pour autant, il vous est possible de composer des extérieurs esthétiquement délicieux et écologiquement responsables grâce à nombre de plantes économes en eau et ultra-résistantes en ces temps de sécheresses à répétition. Petite sélection de quelques incontournables… Les plantes fleuries Hautes ou basses, rampantes ou à couper, elles sont nombreuses à égayer nos jardins et nos potées, avec peu d’entretien et parfois encore moins d’arrosage ! L’arcotis et ses fleurs qui ressemblent à de grosses marguerites. Une vivace herbacée que vous installerez en plein soleil, en plates-bandes ou en massif, dans une terre sableuse, très bien drainée, qui ne retiendra donc pas l’eau. Le bergenia et ses grandes hampes florales blanches, roses ou rouges qui illumineront le jardin dès la fin de l’hiver. Cette vivace très rustique s’installera en pleine terre comme en pot, au soleil comme à la mi-ombre, dans une terre ordinaire. Le céanothe rampant et ses jolies inflorescences bleu pâle qui traversera une longue sécheresse sans encombre, y compris cultivé en jardinière. Il aime les situations ensoleillées et les sols secs, de préférence légers et surtout bien drainés. Le cinéraire maritime et le contraste qu’offre l’argenté de son feuillage et le jaune lumineux de ses fleurs. Plante des jardins arides par excellence en raison de sa haute résistance à la sécheresse, elle supporte également les sols salins et donc les jardins de bord de mer. Choisissez-lui dans tous les cas un emplacement bien ensoleillé et une terre plutôt pauvre. Le dimorphotéca ou marguerite du Cap, et son grand nombre de coloris. Très florifère, il se cultive aussi bien en massif, dans une rocaille qu’en jardinière. Peu exigeant, il se contentera d’une terre ordinaire, bien drainée, de beaucoup de soleil et de peu d’eau. L’eschscholtzia ou pavot de Californie, et son cousin le coquelicot pour leur charme champêtre. Tous deux ne demandent ni entretien ni arrosage même en bac. Échelonnez les semis et vous aurez des fleurs toute la saison. Laissez faire la nature et vos pavots se ressèmeront en partie tout seul ! L’euphorbe et le vert pomme de ses inflorescences. Offrez-lui un emplacement ensoleillé, une terre poreuse, un sol profond… et son graphisme apportera exotisme et modernité à votre extérieur. Le gazania pour sa floraison éblouissante et abondante tant en massif qu’en pot ou jardinière. Plante de plein soleil par excellence, elle s’épanouira dans un sol rocailleux, sans arrosage, tout au long de l’été et une grande partie de l’automne. L’iris nain, son grand nombre de variétés, sa floraison précoce et son adaptabilité en situation brûlante. En rocaille, dans un massif ou en bac, les variétés naines se satisfont de tout sol bien drainé – avec une préférence pour les environnements calcaires – mais exigent une longue exposition quotidienne au soleil pour fleurir abondamment. La lavande bien sûr, son incomparable parfum, son esthétisme et son utilité pour les insectes pollinisateurs. Si les conditions sont réunies – plein soleil, sol léger et bien drainé, terre plutôt calcaire – la lavande enchantera vos rocailles et potées de mars à septembre. Pour prolonger le plaisir, récoltez fleurs à peine écloses que vous laisserez sécher à l’ombre. Le tropical lantana, fan de la sécheresse, cultivable en pleine terre comme en pot, et dont les fleurs odorantes régaleront papillons et abeilles. Choisissez-lui un emplacement bien ensoleillé, à l’abri du vent, un sol meuble, fertile, bien drainé et cet arbrisseau vous gratifiera d’une floraison abondante de mai à octobre. Le classique pélargonium à qui vous offrirez un sol léger, frais, bien drainé, beaucoup de soleil et très peu d’eau. La multitude de variétés disponibles vous permettra de choisir son utilisation un port érigé et buissonnant pour de spectaculaires massifs, une variété “lierres” dont le port retombant fera merveille en balconnière, des espèces odorantes ou encore des sujets à grandes fleurs également adaptés à une culture en intérieur. Enfin, la santoline petit cyprès ou à feuille de romarin qui formera un beau coussin végétal, bien dense, d’un gris clair illuminé de pompons jaunes l’été venu. Ultra-résistant au soleil, insensible à la chaleur, cet arbrisseau de rocaille adore les terrains pauvres et les sols arides. Il propose alors une floraison généreuse et mellifère tout au long de l’été et un feuillage persistant délicieusement odorant. Les plantes grasses En plus de leur résistance, les plantes grasses, succulentes et autres cactées possèdent souvent un esthétisme hors du commun. On trouvera des spécimens adaptés à l’extérieur comme à l’intérieur. Parmi les moins exigeantes, on citera L’Aeonium – et ses quelques 90 espèces en forme de “chou” allant du vert tendre au pourpre presque noir – se cultive en extérieur, sous les climats les plus propices, ou en intérieur. En pot, il peut rester plusieurs semaines sans être arrosé. Une fois cette plante bien installée en pleine terre, l’arrosage est inutile. Le Crassula, dans sa version tapissante ou arbustive, se cultive en pot et en intérieur ou en pleine terre dans les régions bénéficiant d’hivers doux. Qu’il soit installé au soleil ou à la mi-ombre, l’arrosage des pots est très modéré et inutile au jardin pour un spécimen bien installé. Le Sedum et sa multitude d’esthétisme le Makinoi et ses petites feuilles plates, en rosette, allant du vert tendre au rouge ; le retombant Morganium et ses feuilles oblongues, dodues et décoratives ; le Spectabile et ses belles fleurs à couper. Les 400 espèces de Sedum – aussi connues sous le nom d’Orpin – se cultivent en pleine terre ou en pot et requièrent toutes peu d’arrosage. Les Ficoïdes sont souvent qualifiées de “sans souci“ tant ces plantes rampantes nécessitent peu d’entretien et bénéficient d’une adaptabilité hors norme. Leur beau feuillage satiné, leur flamboyante floraison, leur tolérance aux sols les plus pauvres et leur résistance à la sécheresse en font un choix incontournable. Les Aloès, que l’on cultive en pot, ou en pleine terre dans les régions les plus chaudes. On leur offre une terre ordinaire, très bien drainée, une exposition ensoleillée tout en évitant le soleil ardent. L’arrosage est minimaliste au moment de l’installation pour les sujets en pleine terre et seulement en cas d’assèchement intense de la motte pour les sujets en pot. Enfin, les Cactus, qu’ils soient arborescents, arbustifs, colonnaires ou cierges, globulaires, épiphytes, grimpants, raquette ou à forme dite monstrueuse, que vous choisissiez une espèce cultivable strictement en extérieur ou des spécimens adaptés à la culture en pot et en intérieur, ils seront le plus souvent des alliés indéfectibles en cas de sécheresse. Laissez-vous charmer par leur multitude de formes et leur floraison parfois époustouflante ! Les plantes aromatiques Elles sont à la fois décoratives et utiles. Privilégiez les variétés méditerranéennes qui seront les plus résistantes au manque d’eau. Le romarin. Née sur les côtes méditerranéennes, cette “rosée de la mer” – Ros Marinus en latin – est l’emblème des garrigues. Ses branches agrémentent avec bonheur les bouquets garnis, ses fleurs, le plus souvent bleues, elles aussi comestibles, illuminent les massifs. Délicieusement mellifère, le romarin fait le bonheur des abeilles et on lui prête également nombre de bienfaits. Cette vivace s’accommode de bien des climats pour peu qu’ils ne soient pas trop pluvieux. Si vous ne pouvez lui assurer un sol peu humide tout au long de l’année, préférez une culture en pot et un hivernage en intérieur. La sarriette. Membre du très select club des fines herbes, la sarriette gratifie de ses feuilles condimentaires subtilement parfumées les meilleures marinades et toutes sortes de grillades. Elle s’épanouit en situation très ensoleillée. Un arrosage très ponctuel peut être effectué au moment de la plantation, au printemps, mais comme toute plante de garrigue, elle aime les sols secs, de préférence légers et surtout bien drainés. Le thym. Ses variétés sont nombreuses – serpolet, citron, orange, panaché… –, ses parfums divers, son apport en cuisine indéniable et ses vertus bienfaisantes au moins aussi appréciées que ses qualités gustatives. Typique des plantes méditerranéennes, fleuron de la cuisine provençale, le thym est une plante vivace qui s’installe au printemps, en situation très ensoleillée, au jardin ou en pot dans une terre bien drainée. Il ne nécessite que peu d’arrosage, uniquement la première année et lors de sécheresse prolongée. Les sols secs encouragent d’ailleurs grandement la générosité de son parfum ! L’origan. Ses fleurs roses régaleront les abeilles, ses feuilles odorantes sublimeront soupes froides et salades estivales ; séchées, elles parfumeront les sauces. Incontournable des cuisines italienne ou portugaise, fort en goût, l’origan ne s’épanouira vraiment qu’en plein soleil et en pleine terre, dans un sol plutôt calcaire. Il y résistera à tout aisément, y compris à la sécheresse. Le laurier-sauce. S’il est un peu plus gourmand en eau lorsqu’il est en pot, le laurier est un arbuste peu exigeant quand il est cultivé en pleine terre. Placez-le à l’abri du vent, en situation bien ensoleillée, dans une terre chaude et légèrement sableuse. Il s’épanouira sans soin particulier et pourra atteindre les 10 m. Vous profiterez ainsi de l’esthétisme de son feuillage qui dure toute l’année, de son parfum subtilement balsamique, de ses propriétés digestives. Cette belle aromatique rejoindra vos meilleurs bouquets garnis ! La sauge. Cette grande famille de plantes vivaces cumule les qualités. Elle est ultra-décorative avec son beau feuillage argenté et ses floraisons généreuses quelle que soit la variété. Très odorante, elle parfumera avec bonheur vos plats mais repoussera avec efficacité parasites et gastéropodes. Adaptée à la culture en pot, la sauge se développera tout de même plus largement en pleine terre, au soleil, dans un sol pauvre, rocailleux ou sableux. Et l’arrosage n’est requis que lors d’une sécheresse vraiment persistante. Le saviez-vous ? Les plantes adaptées aux milieux secs portent un nom les xérophytes. En France, elle se déploient en trois grandes familles. Les plantes xérophiles qui supportent les climats arides durant de longues périodes, les plantes halophiles qui tolèrent en plus les sols salés, marins et enfin les plantes psammophiles qui affectionnent particulièrement les zones sableuses. Conseils & idées Créer un jardin aromatique sur son balcon Lire la suite Conseils & idées Les succulentes variétés et entretien Lire la suite
Le fuchsia a une floraison de toute beauté durant tout l’été et jusqu’au début de l’automne. En résumé, ce qu’il faut savoir Nom Fuchsia Famille Onagracées Type Arbuste Hauteur 20 à 60 cm Exposition Mi-ombre ou soleil léger Sol Ordinaire Feuillage Caduc – Floraison Mai à octobre L’entretien, la taille et la plantation sont autant de gestes qui vous permettront d’avoir de très belles fleurs. Plantation du fuchsia Privilégiez une plantation au printemps en prenant soin d’enrichir le sol avec du terreau et éventuellement un amendement du type fumier et algues. Dans les régions au climat doux l’hiver vous pourrez planter en automne. Respectez une distance d’environ 30 cm entre chaque pied. Le fuchsia aime la mi-ombre ou le soleil si il est bien arrosé ou si le sol reste bien frais Il aime les sols plutôt riche et frais Multiplication par bouturage relativement aisé au mois d’août. Entretien et taille du fuchsia Coupez les fleurs fanées au fur et à mesure, cela favorise l’apparition de nouveau boutons. A l’automne, rabattre au plus court en novembre et protégez le pied de la plante avec un paillage de feuilles séchées par exemple. Si vous craignez le froid n’hésitez pas à ajouter un voile d’hivernage. Attention si vous cultivez le fuchsia et que vous habitez une région froide l’hiver, il est impératif de le cultiver en pot et de le rentrer dans un lieu frais mais où il ne gèle pas durant l’hiver. Culture en pot du fuchsia Fuchsia au printemps et en été L’intérêt du pot est de pouvoir le mettre n’importe où, sur une terrasse ou un balcon. Mais la terre se dessèche aussi beaucoup plus vite en pot qu’en terre et il convient donc d’arroser régulièrement, surtout en été. Ils aiment un soleil léger mais apprécient l’ombre en été lorsque les températures sont élevées. Fuchsia en automne et en hiver Les mêmes conseils s’appliquent que pour la culture en pleine terre. Les fuchsias ne sont rustiques qu’au sud de la Loire et auront besoin d’être protégées dans toutes les régions où les températures descendent durablement sous les 0°. En hiver, les pots protégeant encore moins les racines du froid et des gelées, il est conseillé de les rentrer dans un endroit frais et abrité durant l’hiver. A savoir sur le fuchsia Le fuchsia est en fait un arbrisseau à l’allure buissonnante qui est originaire d’Amérique Centrale et du Sud. Ils comptent une centaine d’espèces ce qui offre un nombre important de variétés, de couleurs, de fleurs et de feuillages. Le nombre important d’espèces permet également de varier les périodes de floraison. Elle donne de magnifiques fleurs en forme de clochettes que l’on remarque pour leur forme originale et l’éclat de leurs couleurs. Conseil malin à propos du fuchsia Pour stimuler cette magnifique floraison, apportez régulièrement à la plante une engrais liquide organique pour géraniums ou plantes fleuries. ©Masterloi Fotolia © hcast
fleurs de toussaint qui ne gèle pas