Regardezla bande-annonce du film : Un film culte sublime et étourdissant : La Leçon de piano . Synopsis. 19e siècle. Ada, ère d'une
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HomeVie Pratique et Style La Leçon de piano – Bande annonce (Rep. 2017) HD VOST. La Leçon de piano – Bande annonce (Rep. 2017) HD VOST. 4 avril 2021 . Un film réalisé par Jane Campion. Avec Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill. Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprête à partager la vie d’un inconnu, au fin fond du bush néo-zélandais. Son nouveau
24mai 2016 - La Leçon de piano est un film rĂ©alisĂ© par Jane Campion avec Holly Hunter, Harvey Keitel. Synopsis : Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprĂŞte Ă partager la vie d’un inconnu, au fin fond du bush nĂ©o-zĂ©landais. Son nouveau mari accepte de transporter toutes ses possessions, Ă
LaLeçon de piano (The Piano) Aust. 1992. Drame sentimental de Jane Campion avec Holly Hunter, Harvey Keitel, Anna Paquin. Vers 1850 en Nouvelle-Zélande, une Écossaise muette, mère d'une fillette, délaisse le colon qu'elle a épousé par correspondance pour entamer une liaison avec un voisin de ce dernier. Récit d'une belle et moderne intensité romanesque. Apprentissage de
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Très amatrice de films dits féministes », je me suis laissée tenter il y a peu par la Leçon de Piano. Réalisé par Jane Campion, il s’agit de la première et, rappelons-le, unique palme d’Or féminine, obtenue en 1993. D’un point de vue cinématographique, la récompense m’a semblé amplement méritée. Jane Campion dirige ses acteurstrices à la perfection et les plans comme la bande son sont une réussite. Ce film a toutefois bouleversé ma vision du féminisme. Dérangée par la mécanique du chantage sexuel présente tout au long du film, les critiques ont à l’inverse vu dans La Leçon de Piano, une ode à la libération sexuelle féminine. Retour sur l’un des films les plus ambivalents que j’ai pu visionner. La Leçon de Piano narre l’histoire d’Ada, jeune pianiste ayant perdu l’usage de la parole, mariée de force à un inconnu. Contrainte de se rendre en Nouvelle Zélande accompagnée de sa fille et de son piano, son premier allié, Ada est rapidement enfermée dans une mécanique de chantage sexuel particulièrement dérangeante. C’est d’abord Baines, voisin de son époux, qui rachète le piano d’Ada et exige d’elle des leçons de piano. Son intention réelle est d’obtenir les faveurs sexuelles de la jeune femme, en échange de quoi il lui promet de lui rendre son instrument. Ada finira par se soumettre à cette logique et finira par initier elle-même des rapports qui n’étaient initialement pas consentis dans une scène par exemple, Baines arrache de force les vêtements de la jeune femme sans qu’elle ne manifeste aucun plaisir. Ce changement de nature dans leur relation m’a profondément dérangé. On y retrouve d’après moi cette bonne vieille idée une femme qui dit non finira par dire oui en insistant un peu ». Ada Holly Hunter et Baines Harvey Keitel La deuxième figure masculine du film, Stewart, le mari d’Ada, s’apparente vite au vrai méchant ». S’il se montre d’abord patient face au rejet de son épouse, il devient rapidement violent en apprenant la relation qu’entretient Ada avec Baines. Il tentera par exemple de violer la jeune femme, dans une mise en scène ne laissant cette fois aucun doute sur la nature de l’acte la scène se déroule en pleine nature de façon très brutale. Il enfermera ensuite Ada dans leur maison. La jeune femme initiera alors des rapports érotiques avec lui pour tenter de retrouver sa liberté. Stewart finira par couper un doigt d’Ada à la hache, dans un acte de colère finissant de dépeindre un personnage indéniablement violent, dangereux et sans pitié. Ada va alors se tourner vers Baines, qui devient ironiquement le sauveur des griffes de son mari. Je trouve cette mécanique très malsaine. Plus encore, l’impression que le film me montre un bon » et un mauvais » violeur me dérange particulièrement. L’ambivalence du film est en grande partie liée au fait qu’Ada, muette, ne peut jamais exprimer par la parole ses ressentis et envies, sauf par la voix off en début et fin de film. Une grande liberté d’interprétation est laissée au spectateur. La mienne est que cette femme n’est pas libre de ses choix elle est la victime de deux hommes qu’elle n’a pas choisi, et qui l’agressent chacun à leur manière. La différence essentielle entre eux réside dans le fait que Baines finira par obtenir ce qui ressemble à une réelle affection de la part d’Ada, contrairement à son époux, Stewart. J’ai supposé que cette situation résultait de la volonté de la réalisatrice, de montrer une sorte d’étau dans lequel était prise Ada celui du patriarcat du XIXè siècle, alors si criant. La fin ouverte du film m’a encouragé dans cette vision Ada et sa fille quittent la Nouvelle-Zélande aux cotés de Baines, mais depuis leur barque, la jeune femme se jette à la mer entrainée par son piano. La mise en scène nous montre parallèlement une autre fin possible le flash-forward d’un avenir heureux avec Baines. Au spectateur de décider quelle version est la réalité. Le film reste donc ambigu et évasif. À titre personnel, je vois l’acte d’Ada de se jeter à la mer comme un choix libérateur pour la jeune femme, et surtout, le seul choix lui appartenant réellement. Une manière pour elle de trouver la paix en se donnant la mort. Ada et sa fille Pour mieux comprendre le sens de La Leçon de Piano, je me suis tournée vers les critiques, pour la plupart en désaccord avec ma vision du film La leçon de piano a généralement été accueilli comme une ode à la libération sexuelle, prônant une protagoniste en totale expression de son désir ; si Ada y était vue comme certes prisonnière de sa condition, elle était libre d’aimer et de désirer sans s’en justifier. Il m’est impossible de voir Ada comme une femme en pleine possession de ses choix, de considérer les passions et relations sexuelles initiées par elle en faisant abstraction de la façon dont celles-ci sont amenées Ada ne choisit pas, on les lui a d’abord imposé. À l’inverse, certaines critiques rejoignaient plusieurs des points que j’avais relevé, mais condamnaient le film pour sexisme. Ce n’est pas mon cas. Je m’oppose à la critique qualifiant le film de “féministe” qui voie dans Ada une forme de libération sexuelle. Selon moi, la Leçon de Piano est un film qui relève d’une autre forme de féminisme celle qui dénonce la condition d’oppression totale de la condition féminine. Ada tente de se libérer de la domination qu’elle subit par tous les moyens en cédant aux désirs des hommes, en transformant leurs agressions en initiatives sexuelles de sa part. En vain. La seule solution pour elle sera de se donner la mort auprès de ce qu’elle a de plus cher son piano. Et d’après moi, la fin permet justement à cette interprétation d’exister. Ce film a questionné ma vision du féminisme, et les mutations de cette notion depuis les années 90. Si à l’époque beaucoup avait vu en Ada une icône féministe reprenant prise sur sa sexualité, cette interprétation ne prévaut plus. La considération de la notion de consentement, et le fait que l’on parvienne aujourd’hui à définir bien plus nettement une agression sexuelle, rendent quasi impossible la non-prise en compte de la violence sexuelle omniprésente dans la Leçon de Piano. Ce qui avait été justement fait par la critique de l’époque et me semble donc ahurissant. Je nourris l’envie d’en discuter un jour avec Jane Campion, la réalisatrice, pour lui partager mon regard sur ce film que j’ai aimé autant qu’il m’a bouleversé. J’ai l’espoir qu’elle comprenne la vision d’une jeune femme de 20 ans en 2020, et qu’elle me dise que c’est une conception qu’elle avait envisagé. La Leçon de Piano est indéniablement un film à visionner il a été une expérience cinématographique inédite pour moi, et doit permettre à chacun de se faire son propre avis sur un personnage aussi complexe que l’héroïne Ada. Louise Martos Bande-annonce de la Leçon de Piano
La Leçon de piano Réalisé par Jane CampionPays AustralieDate de sortie 1993Durée 2h01Avec Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill, Anna Paquin…Âge conseillé Tous publics, à partir de la secondeGenre Drame Quel public ? Synopsis La Nouvelle-Zélande au siècle dernier. Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprête à partager la vie d’un inconnu, au fin fond du bush. Son nouveau mari accepte de transporter toutes ses possessions, à l’exception de la plus précieuse un piano, qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant se résigner à cette perte, Ada accepte le marché que lui propose ce dernier regagner le piano, touche par touche en se soumettant à ses fantaisies…L’étrange contrat entraînera les trois personnages dans une relation sentimentale et sexuelle de plus en plus complexe, où la passion naïve le disputera aux plus grandes audaces. Thématiques Société patriarcale et puritaine Désir féminin Drame passionnel Piano et Musique Nouvelle-Zélande Handicap Bande-annonce Photos
Synopsis La Nouvelle-Zélande au siècle dernier. Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprête à partager la vie d’un inconnu, au fin fond du bush. Son nouveau mari accepte de transporter toutes ses possessions, à l’exception de la plus précieuse un piano, qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant se résigner à cette perte, Ada accepte le marché que lui propose ce dernier regagner le piano, touche par touche en se soumettant à ses fantaisies… L’étrange contrat entraînera les trois personnages dans une relation sentimentale et sexuelle de plus en plus complexe, où la passion naïve le disputera aux plus grandes audaces. Distribution Holly Hunter Ada McGrath Harvey Keitel Baines George de son prénom Sam Neill Stewart Alistair de son prénom Anna Paquin Flora McGrath Kerry Walker Tante Morag Geneviève Lemon Nessie Tungia Baker Hira Ian Mune Révérend Peter Dennett Head Seaman Te Whatanui Skipwith Chef Nihe Pete Smith Hone Bruce Allpress Accordeur de piano non-voyant Générique Réalisation Jane Campion Scénario Jane Campion Photographie Stuart Dryburgh Décors Andrew McAlpine Musique Michael Nyman The Piano bande originale Concerto pour piano Nyman, The Heart Asks Pleasure First… Montage Veronika Jenet Durée 2h01 Autour du film Le grand drame passionnel de Jane Campion Palme d’or du Festival de Cannes de 1993, La Leçon de piano est seulement le troisième film de la cinéaste néo-zélandaise Jane Campion après les remarqués Sweetie 1989 et Un ange à ma table 1990. Grande amatrice de littérature romanesque et gothique, marquée notamment par les oeuvres des soeurs Brontë ou d’Ann Radcliffe, Jane Campion transpose avec succès ce genre typiquement anglais dans les contrées sauvages de la Nouvelle-Zélande, à l’aura tout aussi mystérieuse que celle des landes. La scénariste-réalisatrice joue brillamment avec les codes du classicisme pour raconter l’histoire de ce triangle amoureux à haute tension érotique, magnifiquement incarné par Holly Hunter Crash, Harvey Keitel Reservoir Dogs et Sam Neill Jurassic Park. Comme toujours chez Campion, l’histoire est envisagée à travers le prisme féminin le personnage d’Ada est une femme forte et affirmée, prête à affronter toutes les batailles pour récupérer son piano, son unique moyen d’expression avec sa fille Flora – interprétée par l’impressionnante Anna Paquin True Blood, alors âgée de neuf ans. Jane Campion signe là une œuvre charnelle – où le plaisir féminin est pour une fois mis en avant – autour de personnages tiraillés entre la culture qui leur a été inculquée, et leurs instincts et pulsions naturels. Avec ses paysages ensorcelants et sa musique enivrante, La Leçon de piano est une peinture aussi délicate qu’embrasée de la passion amoureuse sublimée par un fabuleux quatuor d’acteurs. Quand l’intimité d’un couple devient une œuvre d’art… Durant toute sa filmographie, Jane Campion s’est efforcée d’offrir des rôles ambitieux à ses actrices. La leçon de piano n’échappe pas à la règle. Malgré son mutisme, Ada impose la volonté et Holly Hunter son talent d’un caractère fort, en contradiction totale avec les conventions de l’époque victorienne. Ces gestes hachés, seuls moyens de communication avec sa fille, se transforment en ballet lorsque ses doigts effleurent les touches de son piano. Ada dicte certes ses volontés, apposant au film un caractère féministe, mais elle n’en demeure pas moins une femme fragile qui se bat avec ses armes le désir charnel, la passion et la fragilité. On ne peut éprouver en ce sens que de la compassion mêlée à du respect pour ce petit bout de femme, perdu entre l’amour de deux hommes. Jane Campion ne réalise pas un pamphlet contre les conditions sévères de vie de la gent féminine à cette période. Elle se penche sur la naissance d’une passion dévorante, qui bouscule sans commune mesure l’ordre établi. Le piano devient un objet de partage, durant ce jeu érotique. Il ne s’agit plus de laisser les cordes vibrer à la place du cœur d’Ada. Cette dernière s’ouvre enfin au monde, symbole d’une émancipation révolutionnaire. Jane Campion revisite l’acte sexuel en caressant le corps de ses acteurs avec sa caméra. Rarement un contact charnel n’aura été aussi palpable qu’avec La leçon de piano. On ne peut rien faire d’autre que de se laisser bercer par la poésie de ce film. À voir À lire Vidéos
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