CettequĂȘte est justifiĂ©e par le fait qu’il existe un lien direct entre bonheur et instant prĂ©sent. Et l’instant prĂ©sent, c’est comprendre que le passĂ© et le futur n’existe pas, et que votre vie est ici est maintenant. C’est comprendre que vous n’ĂȘtes pas votre mental. C’est devenir observateur de ses pensĂ©es. C’est dĂ©couvrir le trĂ©sor que nous possĂ©dons Cest un rapport sexuelapportant du plaisir sur le moment, et qui a lieu dans une relation apportant du positif sur un plus long terme. Donc pour ĂȘtre heureux sexuellement, il faut : - Savoir profiter de l’instant prĂ©sent dans la Lebonheur est dans l’instant car il permet une exaltation de la vie (1re analyse) Le bonheur se trouve sur le temps long et Ă  l’intĂ©rieur de nous (2 eme partie) PremiĂšre rĂ©ponse Description “Instant prĂ©sent” dĂ©signe le moment prĂ©sent, l’instant immĂ©diat, ou encore le moment entre le passĂ© et le futur. Le passĂ© n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore. Seul le prĂ©sent existe et peut ĂȘtre vĂ©cu Ă  Le bonheur se goĂ»te et se savoure dans l'instant prĂ©sent. Il ne rĂ©side pas dans le passĂ© ni dans le futur mais dans le "ici et le maintenant." En effet, connaĂźtre le bonheur, c'est la capacitiĂ© Ă  vivre et Ă  se dĂ©lecter de l'instant prĂ©sent, en pleine conscience. Pasle temps de cuisiner, de bricoler, de cultiver. On a Ă  peine le temps d’aimer et de s’aimer ! Et tout ce qu’on n’a pas le temps de faire se paie. Moins a le temps, plus on doit payer et plus on doit gagner d’argent et moins on a de temps C’est un cercle vicieux ! 4 maniĂšres de savourer l’instant prĂ©sent sans dĂ©penser d . Schopenhauer, c’est l’histoire d’un philosophe allemand qui a une Ă©trange coupe de cheveux. Mais laissons son coiffeur en dehors de ça, car en rĂ©alitĂ©, Schopenhauer est davantage connu pour sa philosophie pessimiste que pour ses cheveux en bataille. Comme je le disais, Schopenhauer n’est pas un homme trĂšs heureux. Sa noirceur lui vient de sa profonde luciditĂ© des comportements humains, sa sombre analyse de l’homme et de la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Pour lui, nous vivons dans le pire des mondes possibles », nous sommes tous condamnĂ©s Ă  la souffrance et prisonniers de l’illusion du bonheur. Alors, si vous faites partie de ces Ă©ternels insatisfaits toujours en quĂȘte du bonheur, vous allez enfin comprendre grĂące Ă  Schopenhauer, pourquoi la route du bonheur est si tumultueuse. D’abord, le bonheur c’est quoi ? Le bonheur on le cherche en permanence. Mais est-ce qu’on s’est posĂ© 5 minutes pour savoir aprĂšs quoi on court rĂ©ellement ? On croit tous qu’il y a deux façons d’ĂȘtre heureux d’abord en satisfaisant ses dĂ©sirs, ensuite en profitant des bons moments en famille, entre amis, etc. Pourtant, Schopenhauer nous dit que ces deux voies censĂ©es mener au bonheur sont des impasses car elles nous condamnent Ă  l’inquiĂ©tude et Ă  l’insatisfaction. Son pessimisme commence ici. Mais d’oĂč vient-il ? Du bouddhisme. À dix-sept ans, je fus saisi par la dĂ©tresse de la vie comme le fut Bouddha dans sa jeunesse, lorsqu’il dĂ©couvrit l’existence de la maladie, de la vieillesse, de la souffrance et de la mort. — Schopenhauer Bouddha enseigne que toute vie est souffrance et que cette souffrance est liĂ©e aux dĂ©sirs insatisfaits des hommes. Schopenhauer, influencĂ© et touchĂ© par le bouddhisme, reprend cette idĂ©e pour dĂ©velopper davantage sa pensĂ©e. Pourquoi on est toujours insatisfait ? Parce qu’on pense tous que le bonheur viendra demain. On se dit que l’on sera heureux uniquement aprĂšs avoir rencontrĂ© l’ñme soeur, aprĂšs avoir achetĂ© une maison, aprĂšs avoir le mĂ©tier de nos rĂȘves
 Bref, on imagine qu’obtenir ce que l’on souhaite nous permettra d’ĂȘtre heureux. Alors on passe toute sa vie Ă  prĂ©ciser nos objectifs Ă  atteindre. Et une fois que l’on a conjoint, maison et mĂ©tier Ă©panouissant
 Eh bien de nouveaux objectifs apparaissent voyager, dĂ©mĂ©nager, trouver de nouvelles passions, avoir des enfants, prendre du temps pour soi, faire rĂ©ussir ses enfants Ă  l’école
 À croire que nos premiers objectifs n’ont pas suffit Ă  nous rendre heureux
 ou du moins, il semble que le bonheur espĂ©rĂ© Ă©tait de courte durĂ©e. Avant tout, nul ĂȘtre humain n’est heureux. Il aspire sa vie entiĂšre, Ă  un prĂ©tendu bonheur qu’il atteint rarement, et quand il l’atteint, c’est seulement pour ĂȘtre déçu. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, chacun finit par rentrer au port aprĂšs avoir fait naufrage
 — Schopenhauer C’est pour cela que nous sommes en permanence profondĂ©ment insatisfaits. DĂšs que l’on croit s’approcher du bonheur, il disparaĂźt. Et nous, on est lĂ , on dĂ©pense une Ă©nergie folle Ă  crĂ©er des projets en espĂ©rant qu’il reviendra. Mais au final, le bonheur reste insaisissable, car il est toujours Ă  venir. Notre corps et notre esprit sont incapables de saisir le bonheur Certains diront qu’ils sont heureux car ils savent se satisfaire des petits bonheurs et de l’instant prĂ©sent le fameux carpe diem »  Mais pour Schopenhauer, cela est impossible. Notre organisme n’est, selon lui, pas conçu pour cela. Nous ne sentons pas le bonheur car nous sentons la douleur mais non l’absence de douleur ». Ainsi, selon Schopenhauer, le bonheur est nĂ©gatif, dans la mesure oĂč il se dĂ©finit comme une absence absence de souffrances, d’inquiĂ©tudes, etc. Pour comprendre, un exemple vous venez de vous couper le doigt avec une feuille en papier. Savez-vous pourquoi vous restez focalisĂ© pendant mille ans sur une minuscule coupure alors que tout votre corps va bien ? Tout simplement, parce que nous sentons la douleur de notre doigt, et nous sommes incapables de sentir la bonne santĂ© gĂ©nĂ©rale de notre corps — votre intestin grĂȘle ne vous envoie pas de signe pour vous dire qu’il va parfaitement bien. Et c’est pareil dans notre quotidien. PlutĂŽt que d’apprĂ©cier notre vie confortable et le bonheur que cela procure, nous sommes chagrinĂ©s par la tache de vin rouge sur le canapĂ© achetĂ© rĂ©cemment
 Sans voir que nous avons autour de nous tout ce qu’il nous faut. Vous l’aurez compris, on ne perçoit pas le bonheur. Seuls la souffrance, les obstacles, les petites contrariĂ©tĂ©s Ă©veillent notre attention. Mais pas le bonheur. VoilĂ  ce que nous dit Schopenhauer. On est heureux seulement quand c’est trop tard Alors oui, dire que l’on a toujours Ă©tĂ© malheureux serait mentir. Il nous est tous arrivĂ© d’ĂȘtre heureux. Mais, selon Schopenhauer, nous nous rendons compte a posteriori que nous avons Ă©tĂ© heureux. Évidemment, sur le coup, il peut nous arriver d’avoir conscience de passer un bon moment, mais le problĂšme c’est qu’il existe toujours en nous une tension vers l’avenir, et une tension due Ă  la fragilitĂ© du moment. Exemple vous passez une super soirĂ©e entre amis. Mais, au lieu de profiter du moment, vos pensĂ©es sont tournĂ©es soit vers l’avenir qu’est-ce qu’on va manger au resto ? », Dans quel bar on ira aprĂšs ? », Est-ce qu’on rentrera en taxi ou Ă  pied ? » ; soit vers l’instant prĂ©sent Est-ce que je vais avoir mal Ă  la tĂȘte si je reprends un verre de vin ? », J’ai mal aux pieds dans ces chaussures ». Ces questions que l’on se pose sans cesse quand on vit un bon moment, c’est ce que Schopenhauer appelle des tensions. Ces mauvaises pensĂ©es envahissent en permanence notre esprit et nous dĂ©tournent du bonheur, et il nous est alors impossible de profiter du moment prĂ©sent. ConsĂ©quence c’est seulement le lendemain que vous vous direz ah mais, j’ai passĂ© une super soirĂ©e hier, j’étais tellement heureux de revoir mes amis ! » Le bonheur est donc derriĂšre nous quand nous le dĂ©couvrons, et nous sommes toujours heureux quand il est trop tard. Pour Schopenhauer, le bonheur est donc toujours passĂ© ou Ă  venir, car le prĂ©sent est finalement insaisissable. Alors comment on fait pour ĂȘtre heureux ? Ok, le bilan Ă  l’air bien triste. Mais ne vous inquiĂ©tez pas Schopenhauer a une solution. MĂȘme s’il ne croit pas au bonheur, car rappelons-le, la vie n’est que souffrances, dĂ©ceptions et frustrations
 Schopenhauer nous invite Ă  reprendre le contrĂŽle de notre existence. Le but ? Mieux gĂ©rer notre vie, et Ă©viter ainsi de s’infliger des souffrances inutiles en arrĂȘtant de dĂ©sirer des trucs impossibles Ă  obtenir par exemple. Selon Schopenhauer, le vrai bonheur consiste Ă  travailler Ă  la destruction de nos souffrances, et non Ă  la recherche permanente du plaisir. Pour ĂȘtre heureux, nous devons nous contenter de ce que l’on a, repousser nos dĂ©sirs inutiles et nous satisfaire des joies simples que nous offre la vie. Pour finir
 Si malgrĂ© tout, vous souhaitez continuer votre quĂȘte du bonheur, Schopenhauer peut vous aider. Figurez-vous, qu’à sa mort, on a retrouvĂ© dans ses notes personnelles un manuscrit intitulĂ© L’Art d’ĂȘtre heureux. Dans ce manuscrit publiĂ© posthume, Schopenhauer prĂ©sente 50 rĂšgles de vie » susceptibles de rendre la vie la moins pĂ©nible possible. Et en voici quelques unes Attends-toi au pire, et tu t’en trouveras bien quand le malheur arrivera. » Le bonheur appartient Ă  ceux qui se suffisent Ă  eux-mĂȘmes. » Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturĂ© par un plus heureux. » Si le livre vous intĂ©resse, c’est par ici RĂ©sumĂ© Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent » d’Eckart Tolle Tu cherches un rĂ©sumĂ© du livre Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent » d’Eckart Tolle ? Pour ton plus grand plaisir, je fais ici la synthĂšse d’un ouvrage incontournable d’Eckart Tolle Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent » en 7 messages clĂ©s . Un best seller international et une rĂ©fĂ©rence dans le monde de la Pleine Conscience. Les adeptes de mindfulness, un chouilla intellectuels, ne peuvent passer outre pour apprĂ©hender la notion d’instant prĂ©sent. Eckart Tolle est un auteur et confĂ©rencier d’origine allemande, vivant au Canada. Souffrant de troubles dĂ©pressifs et anxieux, c’est Ă  l’ñge de 29 ans, durant une nuit bien particuliĂšre, qu’il fait l’expĂ©rience d’une transformation intĂ©rieure. Il se sent appelĂ© par la magie de l’ici et maintenant. Suite Ă  cette rĂ©vĂ©lation, sa vie prend un vĂ©ritable tournant, guidĂ©e par la puissance du moment prĂ©sent. DĂ©couvre ici le rĂ©sumĂ© de Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent » d’Eckart Tolle en 7 messages clĂ©s. PrĂ©ambuleMais pourquoi ce rĂ©sumĂ©? Je suis moi-mĂȘme formatrice et j'anime des ateliers Pleine Conscience. Sur recommandation d’une de mes mentor, j’ai lu le livre d’Eckart Tolle pour approfondir ma pratique et ma comprĂ©hension de la Pleine Conscience. Une fois achetĂ©, j’avais trĂšs hĂąte de le dĂ©couvrir et pourtant, impossible de crocher sur le bouquin. C’est vrai, le style d’écriture n’est pas facile d’approche. La lecture des deux premiers chapitres s’apparentant davantage Ă  une corvĂ©e, j’ai donc laissĂ© le livre prendre la poussiĂšre. Plusieurs mois plus tard, c’est sans attente particuliĂšre que j'ai ouvert l’ouvrage. Et bim, j'ai pris le pli et dĂ©vorĂ© les chapitres les uns aprĂšs les autres en une semaine! Quant au 20 derniĂšres pages, je les conserve secrĂštement intactes, comme pour en garder encore un peu. Toi aussi, ça t’arrives de faire ça ou il n’y a que moi? 😉Pendant la lecture, j'ai pris des notes personnelles. Ce n'est qu'aprĂšs coup que j'ai dĂ©cidĂ© de m'en inspirer pour rĂ©diger cet article de blog. Si ça peut t’aider Ă  dĂ©chiffrer les idĂ©es principales d’Eckart Tolle alors ma mission est accomplie. Je te partage 7 messages clĂ©s du "Pouvoir du Moment PrĂ©sent “, ceux qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les plus prĂ©cieux Ă  mes yeux..LibĂšre-toi des frontiĂšres du mental Vivre pleinement le moment prĂ©sent n’est possible que lorsque je me libĂšre des temps psychologiques, ceux que voudrait m’imposer mon mental le passĂ© et le futur. Ce sont ses frontiĂšres temps. Grosso modo, le mental, il est lĂ , Ă  trifouiller dans les erreurs passĂ©es, Ă  se morfondre dans les regrets et Ă  se refaire le film en noir et blanc de tes prĂ©tendus Ă©checs, un paquet de mouchoirs Ă  la main. Son deuxiĂšme passe-temps favori? Se cacher derriĂšre le canapĂ© par peur du lendemain. Il me paralyse Ă  coup de peur de l’échec ou du jugement. Le futur, il en fait une prĂ©occupation de l’ordre de la parano, digne des grands scĂ©narios catastrophes en cas de crise. C’est pas ouf, t’as vu? Le mental il kiffe pas la vie, il connait pas la magie de l’instant prĂ©sent. Il vient juste pour te faire te sentir mal pour des Ă©vĂ©nements qui n’existent plus ou te crĂ©er des soucis qui n’existent pas ce sujet Eckart Tolle insiste, le moment prĂ©sent est l'unique point de rĂ©fĂ©rence qui puisse transporter au-delĂ  des frontiĂšres limitĂ©es du mental, au-delĂ  des ruminations du passĂ© et des rĂ©sistances face Ă  l’ le moment prĂ©sent, c’est m’autoriser Ă  expĂ©rimenter un Ă©tat libĂ©rĂ© des temps psychologiques. LibĂ©rĂ© du passĂ© et du futur. LibĂ©rĂ© dĂ©livrĂ©e 😂 des problĂšmes que s’invente le mental inutilement et des pensĂ©es parasites. 2. Chercher le bonheur Ă  l’extĂ©rieur est vain Nous avons pour habitude de courir aprĂšs le bonheur, le succĂšs, les mecs non je m’égare pardon. Cette course en avant vers toujours mieux, toujours plus. PersuadĂ©es que notre vie sera plus parfaite quand je
Quand j’aurai mon diplĂŽme en poche, quand je serai en couple, quand j’occuperai un nouveau poste, quand je trouverai un logement plus grand. Comme s’il manquait toujours quelque chose. Comme si nous vivions dans un Ă©tat de carence perpĂ©tuel. C’est lĂ , qu’Eckart Tolle intervient. En rĂ©alitĂ©, l’état de complĂ©tude ne dĂ©pend de rien, ni personne. Je suis dĂ©jĂ  complĂšte, il suffit de diriger mon regard vers l’intĂ©rieur. Mieux vaut me concentrer sur mon corps et mon cƓur au lieu d’espĂ©rer que la quĂȘte sans fin d’atteinte d'objectifs me rende heureuse. Anyway, mes buts extĂ©rieurs sont soumis Ă  la loi de l'impermanence et ne peuvent rĂ©ellement me procurer une satisfaction durable. Alors que le sentiment de plĂ©nitude est lĂ , Ă  ma portĂ©e. Voici un petit exercice suggĂ©rĂ© par Monsieur Tolle. Il s’agit de se poser la question suivante “en ce moment prĂ©cis, ai-je besoin de quelque chose ou de quelqu'un ? Ai-je un problĂšme ? Probablement pas puisque les problĂšmes n'ont aucune prise sur le moment prĂ©sent. Cela signifie simplement que le bonheur est disponible Ă  tout moment dans l’instant prĂ©sent, qu’il n’y a nulle part oĂč aller, nul besoin de courir aprĂšs le bonheur. Slow down and relax. “Ni l'Ă©chec, ni le succĂšs n'ont le pouvoir de modifier mon Ă©tat intĂ©rieur Ă  un moment donnĂ©.” -Eckart Tolle- Le bonheur ne rime pas avec objectifs Ă  rĂ©aliser. Que l'avenir a plus Ă  m’apporter est une croyance dont je crois dĂ©pendre pour me sentir satisfaite ou comblĂ©e. L'attente illusoire que quelque chose ou de quelqu'un viendra me sauver ou me rendra enfin heureuse. C'est le monde de la forme, du gain et de la perte dĂ©clare Eckart Tolle. Mon bonheur n'est subordonnĂ© qu'Ă  ma raison d'ĂȘtre intĂ©rieure. Le pĂ©riple de la vie n'a rien Ă  voir avec l'avenir et la rĂ©alisation d’objectifs mais tout Ă  voir avec la qualitĂ© de ma conscience Ă  cet instant mĂȘme. L'Ă©tat de complĂ©tude ne peut naĂźtre que dans le moment prĂ©sent. AprĂšs avoir compris cela, comment pourrais-je encore me sentir vide ou en manque de quelque chose ou de quelqu'un?3. Le corps est ton alliĂ© Pleine ConscienceL’état habituel est de vivre piĂ©gĂ© par le mental et en dehors du corps. Dans cette Ă©tat, il est trĂšs difficile de trouver le calme et la paix. L'idĂ©e est de passer de l'autre cĂŽtĂ© du paradigme, soit habitĂ© par le corps et dĂ©gagĂ© du faciliter ce changement et s'exercer Ă  faire corps avec l'instant prĂ©sent, Eckart Tolle prĂ©sente deux portes d'entrĂ©e privilĂ©giĂ©es la conscience du corps Ă©nergĂ©tique et la conscience pĂ©riphĂ©rique. Ces deux pratiques de conscience dĂ©veloppent la qualitĂ© d'attention et offrent des points d'ancrage puissants dans le moment prĂ©sent pour davantage de paix, joie et vitalitĂ©. Pour incarner sa vie et esquiver les piĂšges du conscience du corps Ă©nergĂ©tiqueL'idĂ©e est de maintenir une partie de mon attention vers l'intĂ©rieur, de prendre conscience de mon corps comme porte de sortie du mental. Eckart Tolle propose de crĂ©er des dĂ©clencheurs, de trouver des alliĂ©s dans les activitĂ©s du quotidien. Par exemple, Ă  chaque fois que je dois patienter feu rouge, arrĂȘt de bus, salle d'attente, ami en retard, il m'est loisible de transformer une attente agaçante en espace privilĂ©giĂ© d'expĂ©rimentation du moment prĂ©sent, de m'ancrer dans mon corps, de me concentrer sur les sensations ressenties au lieu de nourrir mon mental. Il propose de faire de l'observation du corps un nouvel art de mĂ©ditation guidĂ©ePour crĂ©er une nouvelle relation au corps, plus alerte, plus Ă  l'Ă©coute, Eckart Tolle va au-delĂ  de l'exercice informel du quotidien que je viens de prĂ©senter. Il introduit le concept de corps Ă©nergĂ©tique et propose la mĂ©ditation guidĂ©e de l'Ă©nergie vitale. Une visualisation saisissante qui se caractĂ©rise par le fait de faire passer la lumiĂšre de l'extĂ©rieur Ă  l'intĂ©rieur de son corps, en la respirant, et d'inonder son corps de conscience. Trop abstrait? Je te propose ma version revisitĂ©e de cette mĂ©ditation. Une mĂ©ditation guidĂ©e de 5 min, largement inspirĂ©e de la proposition d'Eckart Tolle dans son livre “ Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent” justement. Pour entrer ainsi en contact avec ton corps Ă©nergĂ©tique et crĂ©er une dimension de vide mental, une rupture dans le flot incessant de tes pensĂ©es et de se dĂ©sidentifier de ton mental. Bloc Audio Double cliquez ici pour charger ou lier vers un .mp3. En savoir plus 4. Prends conscience de ce qui t’entoureLa conscience pĂ©riphĂ©rique, c’est comme cela qu’Eckart Tolle nomme le fait de porter son attention sur ce qui se passe autour de soi. Tout en restant en contact avec son corps, la conscience pĂ©riphĂ©rique, consiste Ă  diriger le regard vers les Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs. Observer et contempler oui, mais pas Ă  n’importe quel prix . Avoir les yeux ouvert sur le monde mais le filtre du mental sur “off”. Reluquer la splendeur du spectacle d’une scĂšne du quotidien sans Ă©tiquetage mental, sans analyse, sans Tolle donne cet exemple ” suis-je en mesure de regarder une fleur dans un intense Ă©tat de vigilance, sans aucune production de commentaire mental ? “. De laisser Ă©merger mes sensations, utiliser mes sens, regarder autour de moi sans interprĂ©ter la lumiĂšre, les formes, les couleurs, les textures, les odeurs. Écouter les bruits sans juger et se plonger dans la puretĂ© du moment prĂ©sent. Pour illustrer son propos et aider le lecteur Ă  comprendre concrĂštement ce Ă  quoi ressemble cet un Ă©tat qui Ă©chappe aux automatismes du mental, Eckart Tolle prĂ©sente deux notions l’attention du prĂ©dateur et les moments grandioses. Le premier nĂ©cessite plus d’effort que le du prĂ©dateurJ'aime cette image, je trouve qu'elle illustre bien l'Ă©tat d'esprit, celui qui est visĂ© lorsque je cherche Ă  capter le moment prĂ©sent. Je me mets dans la peau d'un prĂ©dateur qui attend sa proie. Dans l’attente de ce que sera ma prochaine pensĂ©e, comme un chat qui attend la souris devant son trou. L'attention du prĂ©dateur est l’expĂ©rience d'un Ă©tat de vigilance moments grandiosesLes moments grandioses, sont ces moments de contemplation qui mettent mon mental en stand-by presque automatiquement et sans effort. C'est la pratique la plus naturelle, Ă  laquelle je fais souvent rĂ©fĂ©rence pour expliquer Ă  quoi peut ressembler un moment prĂ©sent, ou le genre de sensations Ă©prouvĂ©es Ă  son contact. Les moment grandioses sont des moments privilĂ©giĂ©s, oĂč la splendeur du moment m’éblouis tellement que mon esprit habituellement si bavard marque un temps. Les moment grandioses sont des moments d'apogĂ©e qui me projettent dans un moment d'expansion de conscience. Des instants d'une telle beautĂ© que j’en reste coucher de soleil, dont les couleurs chaudes et intenses s'emmĂȘlent et s'Ă©tendent Ă  l'infini. Un moment suspendu, un moment de vide mental, ou rien ne compte plus, juste rester lĂ  et contempler la grĂące de l'univers, le miracle de la vie. Elle est lĂ  la puissance du moment dĂ©fi consiste Ă  ĂȘtre en mesure de me replonger dans cet Ă©tat de conscience absolue, cet Ă©tat de vide mental, en dehors des moments grandioses. D'ĂȘtre en mesure de faire jaillir l'instant prĂ©sent au cƓur mĂȘme de la simplicitĂ© des instants du La nature de chaque chose est Ă©phĂ©mĂšre Eckart Tolle, Ă  l'instar de tous les grands maĂźtres de pleine conscience, rappelle la nature cyclique de chaque chose et la loi de l'impermanence. Cette nĂ©cessaire prise de conscience sur les cycles de la vie et la nature Ă©phĂ©mĂšre de chaque chose. À la vie, succĂšde la mort. Si, si, que tu le veuilles ou pleine conscience et le principe d'impermanence m’enseignent Ă  vivre et mourir, sans faire de la vie et de la mort un problĂšme. Au cycle de succĂšs, oĂč tout me rĂ©ussi, succĂšdent un cycle d'Ă©chec oĂč tout va de travers. Je sais que tu sais que la roue tourne et que tu en as dĂ©jĂ  fait l'expĂ©rience plus d'une fois, n’est ce pas?Au cycle d'involution, succĂšde un cycle d'Ă©volution. C’est lorsqu’un passage Ă  vide douloureux, un grand Ă©chec, une grande perte ou une profonde souffrance se rĂ©vĂšle ĂȘtre de prĂ©cieux messagers, nĂ©cessaires pour laisser place aux prises de conscience Ă  la nouveautĂ© et Ă  la cycle d'Ă©nergie haute, oĂč la forme est Ă  son maximum, succĂšde un cycle d’énergie basse, nĂ©cessaire pour se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Et nous les femmes, nous avons l'habitude n'est ce pas? Le dĂ©sir d'accomplissement est une illusion du mental qui m’empĂȘche d'accepter que les cycles bas et les changements font partie de la vie. L'attachement Ă  l'apparence physique et la peur de perdre ses conditions de vie, alimentent encore davantage ma tendance Ă  rĂ©sister au la prise de conscience que tout change, que rien n'est permanent, que ce n'est pas grave en soi, que c'est la nature de toute choses d'Ă©voluer et, ma capacitĂ© Ă  l'accepter est au cƓur mĂȘme de l'Ă©veil de ma conscience, la clĂ© de mon bien-ĂȘtre et de mon apaisement. Mon Ă©veil se cache au cƓur mĂȘme des cycles de la vie et de sa nature impermanente. Accepter la nature impermanente de toute chose et de toute circonstance de la vie, c'est me donner la chance d'atteindre un Ă©tat de grĂące, de bien-ĂȘtre et de trouver la paix. 6. Il vaut mieux lĂącher prise que rĂ©sisterAlors lĂ , gros morceau et un bouleversement total de ma comprĂ©hensions du lĂącher prise. Eckart Tolle rĂ©sume ainsi “ LĂącher-prise, c'est cesser de se laisser maĂźtriser par ses rĂ©sistances mentales et Ă©motionnelles face Ă  ce qui est “. C'est la sagesse qui me permet de comprendre que ce Ă  quoi je rĂ©siste persiste et qui me porte Ă  laisser couler le courant de la vie plutĂŽt que d'y rĂ©sister. Quand les circonstances de ma vie ne tournent pas comme prĂ©vu, ma capacitĂ© Ă  lĂącher prise augmente ma qualitĂ© de conscience et m'aide Ă  ne pas me laisser affecter et venir ajouter du drame dans les moments difficiles. Je ne me projette pas dans le futur, je ne m'effondre pas dans les regrets, je maintiens ma conscience dans le prĂ©sent. Je ne me passe pas le film mental du pire scĂ©nario, je ne me laisse pas envahir par la frustration, tourmenter par le chagrin, la peur ou la tentation de rĂ©agir Ă  ne pas confondre avec le renoncement, la rĂ©signation ou la non-action. Le lĂącher-prise est un phĂ©nomĂšne intĂ©rieur. Cela ne veut pas dire de ne pas passer Ă  l'action sur le plan concret de la vie. Le lĂącher prise se rĂ©fĂšre Ă  la maniĂšre dont je gĂšre mon Ă©tat intĂ©rieur Ă  un instant T, dont je renonce Ă  rĂ©sister Ă  ce qui est, dont j'accepte ce qui se prĂ©sente Ă  moi. L'idĂ©e est de reconnaĂźtre ce qui est en train de se passer au lieu de peur, la cupiditĂ©, les mĂ©canismes de dĂ©fense ou le contrĂŽle de mon image sont habituellement Ă  l'origine de mes actions. Le mental est fondamentalement rancunier, il refuse d'accepter ou de lĂącher prise. Il ne pardonne pas, il rĂ©siste, il fait des reproches, il nourrit les ressentiments ou dĂ©veloppe un apitoiement sur soi. RĂ©sister c'est accentuer la sensation de division dont l'ego dĂ©pend pour c'est en renonçant aux rĂ©sistances que j'accĂšde Ă  une sĂ©rĂ©nitĂ© profonde, un calme, une prĂ©sence sacrĂ©e. Accepter et lĂącher-prise sur ma volontĂ© de rĂ©sister court-circuite la tentative de domination de mon mental, c’est la voie de la paix intĂ©rieure. 7. L'ego est de nature mĂ©lodramatique L'ego, c'est l'aspect du mental qui mĂšne ma vie lorsque je ne suis pas en prĂ©sence consciente. Il se construit une carapace dĂšs qu'il se sent menacĂ©. Il est en lutte permanente contre ses propres perceptions et interprĂ©tations. GouvernĂ© par la peur et un sentiment de manque, il va tout faire pour chercher Ă  dominer, rivaliser, se dissocier et dĂ©truire l'autre par le jugement. Il se perçoit comme un fragment isolĂ© dans un univers hostile, n'ayant aucun vĂ©ritable lien intime avec aucun autre ĂȘtre et Ă©tant entourĂ© d'autres ego qu'il considĂšre comme des menaces potentielles. Sympa l’ego hein? 😉 D’autant que, les rĂ©sistances de mon ego et sa rigiditĂ©, occasionnent des blocages et empĂȘche l'Ă©nergie de circuler dans mon corps. Lorsque deux ego se rencontrent, le mĂ©lodrame se manifeste sous la forme de conflits, de problĂšmes, de rapports de force et de violence Ă©motionnelle ou physique. Le mĂ©lodrame est le genre de drame qui se dĂ©roule dans les tĂ©lĂ©novelas, surjouĂ© et pathĂ©tique sans manquer de respect au genre, qu'il m'arrive aussi de regarder t’inquiĂštes. Dans les situations oĂč, comme si le el drama ne se suffisait pas Ă  lui mĂȘme et, qu'il fallait encore en rajouter quelques soupçons par-ci, par-lĂ , j'ai nommĂ© dans le rĂŽle principal, l'ego! Tu reprendras bien un peu de drame, si señor?C'est aussi l'Ă©go qui entre en jeu quand je me prends en pitiĂ©, que je m'apitoie sur moi et me morfonds dans un rĂŽle de victime. J’ai moi-mĂȘme longtemps alimenter ma position de victime et protĂ©ger le mĂ©lodrame de ma vie. C’est mon histoire et je pensais mordicus qu'elle participait Ă  constituer mon identitĂ©. CoĂ»te que coĂ»te, je mettais en place des stratĂ©gies pour rĂ©sister Ă  mon propre Ă©veil car c'est mon identitĂ© tout entiĂšre qui Ă©tait investie dans le mĂ©lodrame de ma vie. Accepter ce qui est, signifie mettre fin au conflit, Ă  la charge rĂ©active, aux attitudes dĂ©fensives ou hostiles. Effectivement, il n'est pas possible de se disputer avec une personne qui est dans la conscience totale. Lorsque je suis pleinement consciente et ancrĂ©e dans l'instant prĂ©sent, je peux choisir de m'exprimer clairement et fermement. Une personne dĂ©tachĂ©e de l'identification, malgrĂ© les efforts de son mental pour les lui imposer, est sortie de ses rĂ©sistances. Elle ne se laisse plus influencĂ©e par les positions ou les rĂ©actions de l'autre. Trop dur pour les fans de mĂ©lodrame, cela mettrait un terme Ă  la sĂ©rie! 😉Les rĂ©sistances de l'ego dĂ©clenchent la nĂ©gativitĂ© et le corps de souffrance chagrin, impatience, irritation, ressentiment, dĂ©pression. Aucune autre forme de vie ne connait ce type de nĂ©gativitĂ©. Ainsi, Eckart Tolle pose cette question as-tu dĂ©jĂ  vu Ă  l'Ă©tat sauvage, une fleur malheureuse ou un chĂȘne stressĂ© ? » Les Ă©lĂ©ments de la nature nous enseignent l'acceptation, l'ouverture totale au la vidĂ©o d'une ConfĂ©rence dans laquelle Monsieur Tolle fait le lien entre ego et paix intĂ©rieure. Mot de la fin sur ce rĂ©sumĂ© Le Pouvoir du Moment PrĂ©sent » Je termine ce billet, Le Pouvoir du moment prĂ©sent » rĂ©sumĂ©, par un passage du livre oĂč Eckart Tolle cite le roman d’Aldous Huxley Island » . Il raconte l’histoire d’un naufragĂ© qui arrive sur une ile dĂ©serte. Les insulaires ont enseignĂ©s aux perroquets cette phrase qu’ils ne cessent de rĂ©pĂ©ter Attention! Ici et maintenant! ». C’est ainsi qu’ils se font continuellement rappeler d'ĂȘtre dans le prĂ©sent. Car oui, l’instant prĂ©sent et la Pleine Conscience se des situations faciles, de la vie de tous les jours, pour entraĂźner Ă  dĂ©construire tes murs de rĂ©sistance. Lorsque tu sens la nĂ©gativitĂ© se manifester, considĂšre-la comme un signal d'alarme rĂ©veille-toi, sors de ta tĂȘte, sois prĂ©sente ». Les bouchons, les feux rouges, les remarques dĂ©sobligeantes, la perte d'un objet. Rien de cela n'est vraiment grave, on est d'accord? D'ailleurs l'irritation et la rĂ©sistance sont souvent beaucoup plus dĂ©sagrĂ©ables que l’élĂ©ment dĂ©clencheur en soi. Imagine que ces alĂ©as de la vie, au lieu d'heurter ton mur, passent au travers . En n'offrant aucune rĂ©sistance, aucune animositĂ©, aucune rĂ©action de dĂ©fense, tu deviens imperturbable. Et tu ne seras jamais prise au prochain casting de tĂ©lĂ©novela, j’avoue. 😉Rien ni personne ne peut prendre le pouvoir sur moi. Rien ni personne ne peut m'atteindre Ă©motionnellement. Je n'offre aucune rĂ©sistance Ă  ce qui est. Je suis la seule personne autorisĂ©e Ă  contrĂŽler mon Ă©tat chaque moment est le meilleur qui que ce rĂ©sumĂ© du livre “Le Pouvoir du moment prĂ©sent” t’auras plus et qu’il aura Ă©tĂ© aussi riche en apprentissages et prises de consciences qu’il a Ă©tĂ© pour moi. Une chronique d'Armand va le pÚlerin ? Ses pieds lñ€ℱignorent, mais ils savent que le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest de le pÚlerin sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©veille, il se sent courbaturé, fragile et démuni. Ce nñ€ℱest pas désagréable et cette rosée dñ€ℱhumilité est un bon antidote à sa suffisance. Ce qui est pénible à vivre certains matins, ce sont les acouphÚnes. Quand les regrets de la veille entrent en résonance avec lñ€ℱanxieuse anticipation du lendemain, sa tÃÂȘte lui bourdonne comme un nid de guÃÂȘpes. Une peur, venue du fond des ùges, fait vibrer la premiÚre corde sensible quñ€ℱelle rencontre. Alors, le pÚlerin écoute sa musique. Quñ€ℱelle murmure ou quñ€ℱelle chambarde, il lui fait place dans son silence. Lñ€ℱaccueillir ! Il nñ€ℱa pas découvert de meilleure stratégie pour quñ€ℱelle reste sage à ses cÎtés tout au long du jour. Parfois bien sûr il refuse, il se bouche les oreilles, il opercule ses tympans. Alors, elle lui vrille le cerveau et une mauvaise journée lñ€ℱ le pÚlerin cherche de lñ€ℱeau. Chaque jour est le premier du reste de sa vie et il aime lñ€ℱinaugurer en se lavant des poussiÚres de nostalgie et des relents dñ€ℱamertume qui lui collent à la peau avec les manquements et les lùchetés de la veille. Hier est défunt. Il ne faut guÚre tarder à lñ€ℱenterrer. Cñ€ℱest une mesure dñ€ℱhygiÚne, comme celle des pays chauds oÃÂč lñ€ℱon nñ€ℱattend pas avant dñ€ℱensevelir les pÚlerin sñ€ℱhabille. Dans la poche droite, il a un talisman pour les jours de pluie. Une feuille de papier oÃÂč il est écrit "Le monde est fait pour toi." Les jours de soleil, il ouvre le message de la poche gauche "Tu es poussiÚre et tu retourneras en poussiÚre." Au gré des saisons, il chemine entre les abÃmes de la dépression et les cimes de son chausse ses godasses. Important les godillots ! Cñ€ℱest par les pieds que pense le pÚlerin, alors il convient quñ€ℱils soient au sec et bien à lñ€ℱaise, pas trop serrés mais soutenus pour laisser leur méditation gagner lñ€ℱazur sans perdre le contact avec la terre. Les pieds sont bien placés pour ÃÂȘtre réalistes. Ils savent quñ€ℱun petit caillou est plus puissant quñ€ℱune démonstration philosophique, mais ils peuvent aussi faire flotter le pÚlerin une coudée au-dessus du sol tout au long dñ€ℱun jour de gloire. La poussiÚre des chemins quñ€ℱils soulÚvent dans le soleil leur fait alors une procession dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©toiles. Dñ€ℱautres jours, cñ€ℱest dans la boue quñ€ℱils se traÃnent et sñ€ℱalourdissent à chaque pas, mais ils ne sñ€ℱarrÃÂȘtent jamais. Toujours penser en avançant, toujours avancer en il fait tourner sa grande cape pour se la déposer sur les épaules, le pÚlerin est pris dans un grand appel dñ€ℱair. Il va partir, son chemin se trace et lñ€ℱattend. Sa cape est un patchwork, des petits bouts de vie. Une piÚce de velours pour le sourire de sa mÚre, une frange de cuir pour les bras de son pÚre. Plein de petits bouts dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©toffes multicolores pour les rires et les pleurs de son enfance. Un peu de voile sombre pour lñ€ℱadolescence et un grand morceau de drap blanc pour la femme qui lñ€ℱaime et quñ€ℱil aime. Ses enfants sont de la soie sauvage et ne lui appartiennent pas. Ses amies et ses amis sont des fils dñ€ℱor qui courent dans la trame de sa cape le protÚge mais il protÚge sa cape. Cent fois, les ronces lñ€ℱont déchirée. Cent une fois, il lñ€ℱa recousue. Quand il la garde trop longtemps pour lui seul, elle perd ses couleurs. Quand il la partage, elle brille à nouveau. Lñ€ℱhiver elle lui fait chaud manteau, lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©té elle sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tend sur les prés et lñ€ℱinvite au soleil. Elle lñ€ℱaide à rire, elle lñ€ℱaide à pleurer. Cñ€ℱest son doudou, cñ€ℱest son va le pÚlerin ? Ses pieds lñ€ℱignorent mais ils savent que le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest de marcher. Demain ne lui appartient pas et hier est enterré. Le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest marcher. Aujourd’hui, j’aborde un sujet qui a toute son importance, le bonheur. Pourquoi ? Parce que c’est ma quĂȘte perpĂ©tuelle et certainement celle de la plupart d’entres nous. De plus, les Ă©vĂšnements actuels me permettent de rĂ©aliser que lorsque tout va bien, nous n’avons pas toujours conscience de notre chance. La preuve ! Selon un rapport publiĂ© par l’Onu, la Finlande est officiellement le pays le plus heureux du monde, devant la NorvĂšge et le Danemark. La France se classe 23e. Je suis assez surprise de ce rĂ©sultat. Les français seraient donc si peu heureux ou simplement handicapĂ©s du bonheur ? Tout d’abord, c’est quoi le bonheur ? Le bonheur est un Ă©tat de satisfaction complĂšte stable et durable. C’est un Ă©tat global, une forme de plĂ©nitude. On le prĂ©sente souvent comme le but le plus Ă©levĂ© de l’existence. Celui que tout homme cherche Ă  atteindre, consciemment ou non. Mais sommes-nous conscients d’avoir atteint ce but ? Pas toujours ! Nous en voulons toujours plus. Jamais content ni pleinement satisfait. Et si on apprenait tout simplement Ă  apprĂ©cier ce que nous avons rĂ©ussi Ă  accomplir ? Le bonheur est autour de nous, nous avons tout pour ĂȘtre heureux un conjoint aimant, un boulot Ă©panouissant, une maison bien dĂ©corĂ©e, des enfants en bonne santĂ©, des amies sympas, un projet de vacances Ă  bora bora, etc
 Et pourtant
 Nous avons toujours de bonnes raisons de nous plaindre le garage n’est pas bien rangĂ©, le jardin pas fait, la voiture Ă  changer, 3 kilos Ă  perdre, il pleut depuis une semaine 
bref ! Il existe toujours une bonne raison de se plaindre. Nous sommes incapables d’apprĂ©cier ce que nous avons alors que la voisine vient de nous apprendre qu’elle est gravement malade 
 Mais alors, c’est grave docteur ? Pas du tout ! Je vous rassure, c’est humain. Nous sommes toujours Ă  la recherche du mieux car nous en n’avons jamais assez. Nous sommes des insatisfaits chroniques. Trop de questions se posent alors que tout va bien. Est-ce que je continue Ă  vivre dans cette maison ? faut-il que je change de boulot ? Suis-je assez aimĂ©e ? Des remises en question perpĂ©tuelles certes mais qui nous empĂȘchent de sombrer dans la monotonie. Le cotĂ© positif de nos insatisfactions c’est qu’elles nous donnent plus d’élan et d’énergie. Elles nous aident Ă  nous propulser et nous faire avancer
Il suffit de trouver un juste Ă©quilibre et ne pas tomber dans l’exagĂ©ration. Le bonheur est une dĂ©cision et une aptitude On peut apprendre Ă  ĂȘtre heureux de la mĂȘme façon qu’on peut apprendre Ă  faire un gĂąteau aux pommes ou Ă  jouer au tennis. S’occuper de son bonheur, c’est le construire soi-mĂȘme, se lever et aller le chercher. Il faut adopter un Ă©tat d’esprit au quotidien. Encourager le positif et traiter le nĂ©gatif. Nous rĂȘvons tous de grands bonheurs mais apprenons dĂ©jĂ  Ă  profiter des petits bonheurs. 1/ Apprendre Ă  vivre pleinement admirer un paysage, dĂ©guster un repas avec des amis, lire un livre passionnant, un cinĂ© avec son amoureux
 Il suffit de s’émerveiller de toutes les petites choses et des instants formidables. 2/ Au moment de se coucher, penser aux moments de la journĂ©e qui nous ont donnĂ©s une grande satisfaction. Ainsi, nous prenons conscience que le bonheur est autour de nous. 3/ Remercier chaque jour l’univers pour tout ce qu’il nous apporte. Cela s’appelle la gratitude. Lire aussi La gratitude comme art de vivre 4/ Être bienveillant et gĂ©nĂ©reux. Cela provoque une plus forte activation des neurotransmetteurs cĂ©rĂ©braux qui procurent le bien ĂȘtre. Se sentir bien dans ses baskets, libre, jamais envieux et ne rien attendre des autres. 5/ Cultiver son bonheur intĂ©rieur Ă  savoir prendre soin de soi-mĂȘme et se faire plaisir en Ă©tant attentif Ă  ses besoins. Être indulgent et gentil avec soi-mĂȘme, c’est aussi du bonheur. 6/ Demander de l’aide auprĂšs d’un professionnel. Il nous arrive parfois d’ĂȘtre en incapacitĂ© d’accueillir le bonheur. N’hĂ©sitez pas Ă  consulter un thĂ©rapeute. Il saura vous guider. Et pourquoi ne pas tenter l’hypnose ? lire aussi, L’hypnose, une rencontre au coeur de soi Je finirai cet article par une rĂ©flection que je me fais souvent. Je rencontre souvent des personnes qui se plaignent de tas de choses et j’ai parfois envie de leur rĂ©pondre Est ce que tu fais quelque chose pour que ta vie s’amĂ©liore ? » Applique le choisistavie et agis ! Tu en as marre de ton boulot ? Tu en cherches un autre. Tes voisins te rendent la vie impossible ? DĂ©mĂ©nage. Ta mĂšre est toxique et te rend malheureux ? Mets des distances. Tu as pris 10 kilos ? ArrĂȘte de manger du fromage et des glaces tous les soirs et va faire du sport. À tout problĂšme, il y a presque toujours une solution. Il faut se donner les moyens d’y arriver en agissant. Et vous ? Quels sont les petits bonheurs qui vous procurent du plaisir ? Êtes-vous une Ă©ternelle insatisfaite ? Dites-moi tout en commentaire. Merci de votre visite. N’hĂ©sitez pas Ă  commenter cet article et Ă  le partager sur votre page FACEBOOK. Muxu. Me voici dans le moment prĂ©sent ! Voici le titre de mon article d’aujourd’hui. Qu’est-ce que je veux dire par lĂ  ? Vous pensez que j’ai utilisĂ© une machine Ă  voyager dans le temps et que j’ai voyagĂ© dans le passĂ© et dans le futur. Non ! En fait, la machine Ă  voyager dans le temps Ă©tait mes propres pensĂ©es, qui sont bonnes pour voyager dans le temps. Mais parfois ils veulent faire le tour comme ça et ne s’arrĂȘtent mĂȘme pas un instant dans le moment prĂ©sent, qui est ici et maintenant
 Maintenant, ils savent oĂč je suis et quand je suis et ils ne font qu’un avec moi. Ils ne me trahissent plus et ne refusent d’ĂȘtre mes compagnons que pour l’instant prĂ©sent et uniquement en ma faveur. Je les remercie pour cela ! Cette semaine, je vous emmĂšnerai Ă  travers mon voyage dans le moment prĂ©sent avec des pensĂ©es qui sont devenues plus claires et de plus en plus en union avec mon for intĂ©rieur. Je vous laisse le suivre et vous plonger dans mon moment de bonheur prĂ©sent. Bien sĂ»r avec une touche de poĂ©sie. Une histoire vraie nĂ©e de mes propres rĂ©flexions et expĂ©riences Je m’assieds sur un banc et contemple l’éternitĂ© et l’immensitĂ© de l’espace devant moi. J’ai l’impression de ne pas pouvoir tout couvrir avec mes yeux humains, mĂȘme si c’est dans mon champ de vision. C’est pourquoi je mets tous mes sens en action pour ĂȘtre partout, lĂ  oĂč chaque Ă©lĂ©ment naturel m’entoure. Je ne crois pas qu’il serait exagĂ©rĂ© de dire que je pourrais mourir en ce moment mĂȘme. En revanche, j’adoucis aussitĂŽt ces derniers mots en disant que puisque je n’ai plus peur de la mort, alors rien ne m’empĂȘchera de vivre. Voir ce spectacle devant moi me fait non seulement me sentir plus vivante, mais en mĂȘme temps c’est comme si le temps s’était arrĂȘtĂ© et que j’étais Ă  nouveau sur le fil du rasoir. Cependant, ce sera sur le fil du rasoir pour vivre l’apogĂ©e sublime de l’extase et des Ă©motions agrĂ©ables. J’entends les pies dans les petites Ăźles au milieu de la riviĂšre. Je remarque que le canard flottant se dĂ©place lentement. Et quand il boit de l’eau et fonce tĂȘte baissĂ©e dans l’espace liquide infini, c’est comme si Ă  travers lui je sentais moi-mĂȘme le goĂ»t de l’eau. L’atmosphĂšre ici est saturĂ©e de verdure. Il y a des arbres et de l’herbe tout autour de moi. Cette couleur m’apaise. J’entends aussi le bruit de la riviĂšre en contrebas, je sens son mouvement, ça sent le bonheur. Je sens une lĂ©gĂšre brise chatouiller mes parties exposĂ©es, rafraĂźchir mon visage et m’emmener plus loin. Et me voilĂ , trĂšs haut. Je vais encore plus haut et maintenant je suis lĂ  oĂč je n’ai rĂ©ussi Ă  atteindre que dans mes rĂȘves d’enfant. Les nuages ​​sont Ă©parpillĂ©s dans le ciel comme du coton blanc moelleux sur un sapin de NoĂ«l de mon passĂ©. J’adore le ciel et les nuages. Ils abritent le soleil dans leur sein et me font regarder Ă  travers eux et voir l’éternitĂ©. Depuis un certain temps, j’aime nager dans les nuages ​​et rĂȘver exclusivement Ă  leur hauteur. L’enfance me rejoint Ă  nouveau ! Pour un instant, mes yeux touchent cette Ă©norme boule jaune. Je vois alors les oiseaux ailĂ©s la caresser tendrement et semblent la dĂ©fier de leur offrir son hospitalitĂ©. Je me demande s’ils veulent y faire des nids car il fait clair et chaud pour y rester Ă©ternellement. Ils sont prĂȘts Ă  l’atteindre, mais Ă  un moment l’énorme puissance du flux lumineux Ă©mis par cette boule les aveugle tellement qu’ils oublient ce dont ils rĂȘvaient il y a quelque temps et reviennent Ă  nous les humains. Leur libertĂ© est inĂ©branlable. Ils osent m’approcher et me faire rĂȘver aussi. Rien de nouveau sous le soleil. Juste quelques souhaits oubliĂ©s qui se rĂ©alisent, en regardant tout ce qui se passe devant moi, en ce moment. Il y a plus que tout lumiĂšre, chaleur, tendresse, amour, inquiĂ©tude, bonheur
 Et tout prĂ©vaut en grande quantitĂ© – l’abondance ! L’air en est saturĂ©. Je ne peux pas m’empĂȘcher d’ĂȘtre influencĂ©e par eux et d’accepter le dĂ©fi de parler leur langue
 La vie est colorĂ©e, non ? Si la nature est autour de moi maintenant, alors dans une vie passĂ©e, j’ai dĂ» ĂȘtre un oiseau, un arbre, une riviĂšre, une fleur ou n’importe quel autre Ă©lĂ©ment naturel. Car maintenant je me sens si proche d’eux. Dans de telles situations, je me dis que rien d’autre n’a d’importance. N’est-ce pas lĂ  la clĂ© du bonheur
 Quand je me dis que rien n’a d’importance sauf ce qui est ici et maintenant, ce qui est autour de moi et ce qui est avec moi et dans mon coeur. Cela m’est tellement suffisant ! De partout dans l’univers, je choisis d’ĂȘtre exactement qui je suis en ce moment, ni plus ni moins. Ca suffit pour moi. À l’heure actuelle ! Gratitude ! Mon poĂšme Le bonheur du prĂ©sent cachĂ© dans nos Ă©treintes » Avant de relier ces deux derniers destins,Le pont a nĂ©gligemment forgĂ© ses pierresPour pouvoir ĂȘtre construit, devenir stable, durer des siĂšclesEt rassembler des crĂ©atures bĂ©nies pour ĂȘtre dĂšs le dĂ©but qu’il rĂ©unirait deux Ăąmes dĂ©sespĂ©rĂ©es,Deux vies imparfaites, deux existences s’élevant majestueusement au-dessus d’une riviĂšreFormĂ©e par des larmes versĂ©esAlors qu’il pleurait tous ces cƓurs unis qui lui avaient dit au revoir. Les voici, ce dernier couple debout silencieusement au-dessus de lui,Et ses extrĂ©mitĂ©s, reposant sur d’étroits chemins sablonneux,Qui s’élargissent encore plus et offre son abondance aux quelle direction vont-ils prĂ©fĂ©rer ?Lequel des deux chemins vont-ils emprunter ?Peu importe la destination quand les cƓurs sont ouvertsPour faire face aux difficultĂ©sEt rĂ©aliser leurs rĂȘves, tous les deux longtemps pour croiser leur regard,Ces deux ĂȘtres sensibles ne se soucient mĂȘme pas d’oĂč ils l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, cela les rend plus forts que se tenaient la main, se touchant parfois le s’étreignent de temps en temps, s’arrĂȘtant pour reprendre leur n’ayant pas peur des falaises abruptes qui se succĂšdent,RĂ©sistant au temps maussade, aux blizzards orageux,Et aux nuages tĂ©nĂ©breux qui planent au-dessus d’ Ă  leurs Ă©preuves, les mains fermement jointes,Ils ne les lĂąchent mĂȘme pas un cƓur battant, lui et elle ne cĂšdent Ă  rien,Accueillant les rayons du soleil pour les transpercerEt remplir leur corps d’une soif de vie. Pour conclure Comme je me sens de plus en plus plongĂ©e dans l’instant prĂ©sent qui fait partie de moi, je vous proposerai des articles qui ont une touche poĂ©tique et qui s’inspirent de mes expĂ©riences de l’instant magique. Et vous, arrivez-vous Ă  plonger souvent dans le moment prĂ©sent ? Si non, voulez-vous ĂȘtre plus dedans et aspirer Ă  plus de bonheur dans votre vie ? Vous pouvez vous abonner Ă  mon blog et dĂ©couvrir comment je le fais. Il y a une chance de vous aider aussi ! Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et Ă  bientĂŽt ! Si l’article vous a plu, je vous recommande de vous abonner Ă  mon blog pour continuer Ă  recevoir des articles de qualitĂ© 🙂 ! Si vous avez aimĂ© l'article, vous ĂȘtes libre de le partager !

le bonheur c est l instant présent