Laitde vache; Viandes bovines; Non classĂ© ; SĂ©lectionner une page. Les marchĂ©s des produits de l’élevage de ruminants N° 309 FĂ©vrier 2020. Lait de chĂšvre et viande. Hausse des prix du lait de chĂšvre 17 fĂ©vrier 2020. Le prix du lait de chĂšvre a connu une nouvelle progression au 4 Ăšme trimestre, sous l’effet de la hausse du prix de base et de l’amĂ©lioration de la composition ArrĂȘtĂ©du 9 novembre 2012 relatif aux modalitĂ©s de paiement du lait de vache, de brebis ou de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire DATE DE SIGNATURE DE L'ARRETE : 09-11-2012 LeLILANO transmets aux producteurs de lait les rĂ©sultats « Paiement » de diffĂ©rentes façons: Le rapport d'analyses mensuel EditĂ© par le LILANO, il est transmis par les chauffeurs-laitiers directement dans les exploitations, au dĂ©but du mois suivant. Grille de paiement du lait de vache 2020 map; Grille de paiement du lait de vache 2010 Accordinterprofessionnel du 26-05-2022 Statut : PubliĂ© OBJET : Accord interprofessionnel conclu dans le cadre du Centre national interprofessionnel de l’économie laitiĂšre relatif au paiement du lait de vache en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© (TĂ©lĂ©charger le PDF (6647ko)) REFERENCE EXTERNE : ArrĂȘtĂ© du 11 mai 2022 - Paragraphe2 : Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© (Articles D654-32 Ă  D654-36) Paragraphe 3 : Dispositions relatives aux analyses du lait rĂ©alisĂ©es dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et desuivre les Ă©volutions en matiĂšre de paiement du lait dĂ©cidĂ©es en lait de vache. au congrĂšs des laboratoires Ă  La Rochelle les 21 et 22 novembre. TRAVAUX SUR LE CRITERE CELLULES Suite Ă  la demande de la FNEC de revoir les pĂ©nalitĂ©s de la grille de paiement du lait sur le critĂšre cellules, deux groupes de travail interprofessionnels ont eu lieu, le 9 juillet et le 2 . LAIT/ Plusieurs entreprises se partagent aujourd'hui la collecte, la transformation et la commercialisation du lait ardĂ©chois. Qui sont-elles ? Quelles sont leurs stratĂ©gies pour se dĂ©marquer sur un marchĂ© fortement concurrentiel ? DeuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie spĂ©ciale laiteries avec Gilles Margerit, responsable de site Ă  la Fromagerie du Vivarais DĂ©saignes. Qui est Bellevaire, qui a repris la fromagerie en 2016? Gilles Margerit Fils de producteur originaire de Loire-Atlantique, Pascal Bellevaire a constituĂ© un projet d'entreprise avec plusieurs sites de fabrication de produits laitiers Machecoul siĂšge historique pour le beurre et les fromages Ă  pĂąte molle, Normandie pour le camembert AOP, Deux-SĂšvres pour le Chabichou du Poitou AOP et les fromages de chĂšvres, Ain pour l'affinage des ComtĂ©s et pĂątes pressĂ©es cuites, Meaux pour le Brie, et Savoie oĂč il reprend l'activitĂ© de la Fromagerie de la Savoyarde. » Quels changements majeurs ce rachat a-t-il signifiĂ© ? Bellevaire possĂšde un vaste rĂ©seau de distribution avec plus d'une soixantaine de points de vente et notamment une vingtaine de magasins de vente directe dont quatre Ă  Paris. Il est notamment partenaire de Grand Frais et de petites laiteries dans toute la France. PrĂ©sent Ă  l'export, Bellevaire fournit aussi des Ă©piceries de luxe, mais Ă©galement la GMS. Le groupe a Ă©galement un partenariat avec le distributeur Tradition et Terroir ». C'Ă©tait donc, pour la Fromagerie du Vivarais, un accĂšs Ă  de nouveaux marchĂ©s et une visibilitĂ© commerciale privilĂ©giĂ©e. » Quelles sont les perspectives de dĂ©veloppement pour la Fromagerie du Vivarais ? Lors du rachat, les diffĂ©rents investissements ont permis de collecter un million de litres de lait supplĂ©mentaire sans avoir immĂ©diatement les dĂ©bouchĂ©s commerciaux derriĂšre. Mais nous avons dĂ©veloppĂ© de nouvelles gammes de produits pour accĂ©der Ă  de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Par exemple, nous avons dĂ©veloppĂ© une gamme de fromage Ă  raclette avec ses dĂ©clinaisons arĂŽme moutarde, truffe, poivre, piment, ail des ours.... CĂŽtĂ© dĂ©bouchĂ©s, nous venons de conclure un partenariat commercial important avec l'enseigne de fast-food Big Fernand qui Ă©coulera quasiment 50 % de notre lait de vache. Bellevaire a Ă©galement rachetĂ© l'entreprise de distribution drĂŽmoise Distral. Nous pouvons donc ĂȘtre sereins sur les dĂ©bouchĂ©s ! En revanche, nos volumes de lait suscitent davantage d'inquiĂ©tude. » Les volumes de lait sont insuffisants pour couvrir la demande ? Beaucoup de producteurs partent ou vont partir Ă  la retraite, sans forcĂ©ment avoir de repreneur. Notre zone de collecte est composĂ©e de nombreuses petites fermes avec de petits quotas, sur 210 km et dans des territoires oĂč les accĂšs sont difficiles. Cela prend une douzaine d'heures, et bien plus en cas d'intempĂ©ries ! Cela induit des coĂ»ts de transport et de logistique importants. » Comment tĂąchez-vous de crĂ©er de la valeur sur vos produits pour compenser ces difficultĂ©s ? On travaille principalement sur les laits de vache thermisĂ©s, mais le marchĂ© est aujourd'hui davantage portĂ© sur le lait cru ; plus demandĂ© et valorisĂ©. C'est pourquoi nous avons pour objectif d'atteindre rapidement une proportion de 50 % de la production en lait cru... et nous y sommes presque ! Cependant, ce n'est pas si simple avec les contraintes qui sont les nĂŽtres, et notamment le transport. Nous effectuons actuellement une tournĂ©e toutes les 48 h, et il nous faudrait passer Ă  24 h pour faire davantage de lait cru. Pour y remĂ©dier, nous sommes en train de rĂ©flĂ©chir Ă  des amĂ©nagements de la tournĂ©e, pour avoir un maximum de lait frais disponible dĂšs 3 h du matin et pouvoir ainsi dĂ©marrer la production plus tĂŽt. On essaie de tendre vers davantage de lait cru mais c'est difficile ! » CĂŽtĂ© prix, comment vous situez-vous aujourd'hui ? Ils sont nĂ©gociĂ©s chaque trimestre avec notre organisation de producteurs en interne, en fonction de l'Ă©volution du marchĂ© national, des difficultĂ©s de climat, de la valeur ajoutĂ©e... On a aujourd'hui des coĂ»ts de production importants, pour les coĂ»ts de transport et de logistique que nous avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s mais aussi pour l'Ă©vacuation des sous-produits qui reprĂ©sentent une charge importante. C'est cependant difficile de le faire entendre Ă  nos clients, avec lesquels nous n'avons pas toutes les marges de manƓuvre que l'on souhaiterait. Toutefois, nous augmentons les prix chaque annĂ©e pour viser une continuitĂ©. Nous sommes aujourd'hui Ă  355 € / t en prix de base 32-38 de TP-TG, nous Ă©tions Ă  330 € / t l'an dernier... Nous avons une grille de paiement du lait Ă  la qualitĂ© par laquelle nous sanctionnons notamment de plus en plus la charge butyrique qui pose des problĂšmes au moment de l'affinage, rendant le processus plus long et plus coĂ»teux. » La tarification prend-elle en compte les diffĂ©rentes pĂ©riodes de production ? Pas jusqu'ici, mais il est vrai que nous y rĂ©flĂ©chissons. En effet, nous manquons de lait de vache d'aoĂ»t Ă  fĂ©vrier, pĂ©riode durant laquelle les Français prisent le plus les produits au lait de vache. Inversement, nous avons peu de lait de chĂšvre durant l'Ă©tĂ© qui est la pĂ©riode de consommation la plus importante. Historiquement, l'ArdĂšche produit trĂšs peu en dĂ©saisonnĂ©e. C'est pourquoi nous rĂ©flĂ©chissons Ă  valoriser plus ou moins la production en fonction de la saison. » Pourquoi ne pas avoir lancĂ© de gamme bio, un marchĂ© pourtant porteur ? Nous avons dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ© deux compartiments chĂšvre/vache dans notre camion de collecte, et il nous est impossible d'en amĂ©nager d'autres pour le bio. Il nous faudrait une troisiĂšme tournĂ©e, ce qui serait trop lourd Ă  porter. C'est pourquoi nous avons vraiment dĂ©cidĂ© de nous orienter vers le lait cru, tout en jouant la carte du lait de montagne. Nous avons la chance d'ĂȘtre sur la zone de l'AOP picodon, et nous travaillons Ă©galement sur le dĂ©veloppement d'autres signes de qualitĂ©, notamment avec le projet de l'IGP Saint-FĂ©licien qui est en cours. » Propos recueillis par MylĂšne Coste A lire sur le mĂȘme sujet Laiterie Carrier Laiterie Rissoan Laiterie GĂ©rentes L’interprofession laitiĂšre, le Cniel, a actĂ©, lors de son dernier conseil d’administration du 2 dĂ©cembre, la mise en Ɠuvre de la nouvelle mĂ©thode de comptage des cellules somatiques du lait au 1er avril 2021. PubliĂ© le 10 dĂ©cembre 2020 - Par et l Ce nouvel Ă©talon a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par la FĂ©dĂ©ration internationale du lait Fil. Il a vocation Ă  ĂȘtre utilisĂ© par tous les pays producteurs de lait. Outre le lait de vache, il sera Ă©galement applicable pour les laits de chĂšvres et de brebis. Les laboratoires estiment que la nouvelle mĂ©thode pourrait avoir une incidence Ă  la baisse sur le taux de cellules de l’ordre de 15 Ă  20 % », explique Jehan Moreau, directeur de la Fnil laiteries privĂ©es. Certains producteurs, jusque-lĂ  pĂ©nalisĂ©s pour la qualitĂ© de leur lait, pourraient donc voir leur prix payĂ© augmenter. DĂšs lors certaines sections locales de la Fnsea dĂ©plorent ce dĂ©lai de mise en place. Nous sommes dans la mouvance europĂ©enne », assure la Fnil. À la Fnpl, on rĂ©pond que le principal est la mise en place d’une harmonisation au niveau mondial. Il y a tout Ă  parier que des discussions vont s’ouvrir entre les producteurs et leurs laiteries privĂ©es comme coopĂ©ratives sur de nouvelles grilles de paiement du lait en fonction de sa qualitĂ©. Le contenu protĂ©ique est l’un des critĂšres clĂ©s utilisĂ© pour Ă©valuer la qualitĂ© du lait et calculer son prix. Or ce taux est soumis Ă  de fortes variations, tant gĂ©nĂ©tiques qu’environnementales. Il est souvent difficile de compter sur les seules ressources de l’exploitation pour amĂ©liorer ce rĂ©sultat. Comment augmenter le taux protĂ©ique du lait des vaches laitiĂšres ? Le taux protĂ©ique concerne la teneur en protĂ©ines dans le lait. La rĂ©munĂ©ration du point de TP est actuellement d’environ 6€/1000l. La production d’un lait riche en matiĂšres utiles est donc une stratĂ©gie efficace pour maximiser le revenu de la vente du lait. Quels sont les facteurs de variation du taux de protĂ©ines du lait? Les variations naturelles du taux protĂ©ique ont plusieurs causes. Parmi les facteurs de variation non alimentaires, l’aspect gĂ©nĂ©tique est trĂšs important. Le TP varie entre animaux de diffĂ©rentes races mais aussi entre ceux d’une mĂȘme race. Les taux du lait d’un troupeau Ă©voluent au fil des saisons. Les jours longs et lumineux sont propices Ă  la production laitiĂšre mais diminuent les taux par effet de dilution. Les taux Ă©voluent Ă©galement au cours de la lactation. Le TP chute fortement pendant les premiĂšres semaines de lactation. Puis son niveau se stabilise et remonte progressivement au fur et Ă  mesure que la production laitiĂšre baisse. La synthĂšse des protĂ©ines laitiĂšres dĂ©pend Ă©galement de facteurs propres au mĂ©tabolisme animal, tels que l’énergie et les protĂ©ines ingĂ©rĂ©es par l’animal. Evolution du taux protĂ©ique en fonction des saison Evolution du taux protĂ©ique pendant la lactation Les besoins en PDI chez la vache laitiĂšre en fonction de sa production Les protĂ©ines laitiĂšres sont synthĂ©tisĂ©es Ă  partir d’acides aminĂ©s issus de la digestion des protĂ©ines microbiennes PDIM et alimentaires PDIA. Cette synthĂšse s’effectue dans la mamelle, ce qui demande Ă  l’animal de mobiliser une part importante d’énergie. Par consĂ©quent, l’énergie, la qualitĂ© et la quantitĂ© de protĂ©ines ingĂ©rĂ©es sont les principaux facteurs limitants du taux protĂ©ique. Quelles sont les solutions disponibles pour augmenter le taux protĂ©ique du lait ? Faire monter le niveau d’énergie, fournir des protĂ©ines supplĂ©mentaires sont autant de leviers pour amĂ©liorer le taux protĂ©ique du lait. Apport d'Ă©nergies Les vaches laitiĂšres rĂ©pondent Ă  l’apport d’énergie lorsque celle-ci est limitante. En d’autres mots, quand les vaches n’ont pas assez d’énergie, le taux protĂ©ique de leur lait ne s’exprime pas. L’ajout de 1UF unitĂ© fourragĂšre /VL/j supplĂ©mentaire par rapport aux recommandations permet d’augmenter le TP de 0,6g/kg de lait. Il est donc conseillĂ© de valoriser les fourrages ingĂ©rĂ©s car ils constituent une source d’énergie substantielle pour l’animal. De plus, l’utilisation de concentrĂ©s Ă  base de cĂ©rĂ©ales Ă  paille permet de produire de l’acide propionique C3 favorable au TP. L' Ă©nergie fermentescible est Ă©galement utile pour promouvoir la protĂ©osynthĂšse qu’opĂšrent les bactĂ©ries du rumen. Lors de la digestion, ces protĂ©ines sont dĂ©coupĂ©es en acides aminĂ©s qui serviront Ă  la synthĂšse des protĂ©ines laitiĂšres. Rapport Taux protĂ©ique / UFL Coulon, Remond, 1991 Apport de protĂ©ines en quantitĂ© et de qualitĂ© Quant Ă  l'apport des protĂ©ines permis par la protĂ©osynthĂšse, il n’est pas suffisant pour couvrir les besoins des vaches laitiĂšres fortes productrices. L’ajout de protĂ©ines by-pass aura pour effet d’augmenter la quantitĂ© totale de protĂ©ines digestibles donc, de satisfaire ces besoins Rapport mĂ©thionine / lysine La synthĂšse des protĂ©ines laitiĂšres dĂ©pend Ă©galement du profil des acides aminĂ©s disponibles pour la mamelle. La mĂ©thionine est souvent le premier acide aminĂ© limitant, notamment dans les rations Ă  base d’ensilage de maĂŻs. Il convient de prendre en compte le rapport Metdi/Lysdi fournies par les matiĂšres premiĂšres des aliments et de la ration pour avoir un rapport Metdi/Lysdi de 0,33. Bien d’autres stratĂ©gies, telles que le respect de certains niveaux nutritionnels ou l’utilisation de matiĂšres premiĂšres sur mesure sont Ă©galement Ă  mettre en place pour amĂ©liorer le taux protĂ©ique. Nos experts sont lĂ  pour vous recommander les mĂ©thodes les plus adaptĂ©es Ă  votre Ă©levage. Alors, n’hĂ©sitez pas Ă  les contacter ! Etes-vous une vache Ă  lait ? A la vue de certaines lignes de frais, c’est en tout cas ce que semblent penser de nombreuses banques. Et pas des moindres, comme BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale ou le CrĂ©dit Agricole. Dans cet article, nous listons les 11 frais bancaires qui nous font le plus mal au coeur. Chacun est expliquĂ© en profondeur, afin de prendre la mesure de la situation. Et de prĂ©parer la riposte ! Souvent, le dĂ©couvert non autorisĂ© est le dĂ©tonateur. Certaines banques expliquent que ces agios trĂšs Ă©levĂ©s prĂ©levĂ©s Ă  cette occasion sont justifiĂ©s par leur cĂŽtĂ© “disuasif”, comme si faire dĂ©penser plus Ă©tait un remĂšde contre les difficultĂ©s financiĂšres. En rĂ©alitĂ©, de nombreux frais ne semblent qu’exister grĂące Ă  une forme d’entente entre les banques, quitte Ă  refuser le progrĂšs
 Vous avez dit banque d’un monde qui change ? Laissez-nous rire ! Comme nous verrons dans la conclusion, notre explication est que tout cela n’est possible que grĂące Ă  “complicitĂ© passive” des consommateurs, frileux Ă  l’idĂ©e d’aller voir ailleurs. Or, il y a tellement Ă  gagner en s’informant un petit peu ! C’est pourquoi le moment est venu de sonner la riposte en prenant connaissance des 11 frais listĂ©s sur cette page. Et de les partager ! Vous risquez d’aller de suprises en surprises
 1. Minimum forfaitaire d’agios 2. Lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ© 3. Commissions d’intervention 4. Frais de tenue de compte 5. Frais de rejet 6. Dates de valeur 7. Assurances de moyens de paiement 8. Les frais de succession 9. Carte et frais Ă  l’étranger 10. Réédition du code secret 11. Virements internationaux 12. Vache Ă  lait ou pas ? 99% des Français ont au moins un compte bancaire Environ 10% des comptes sont ouverts auprĂšs d’une banque en ligne ou mobile 2 jeunes sur 3 ouvrent un compte dans la banque des parents La durĂ©e moyenne d’un compte est de 20 ans 40% des clients n’ont jamais changĂ© de compte 1. Le minimum forfaitaire d’agios Un frais fixĂ© arbitrairement par la banque, appliquĂ© dĂšs le premier euro en dĂ©couvert autorisĂ© Jusqu’à 7€ par trimestre Pour les trĂšs petits dĂ©couverts, par exemple 50€ sur 10 jours, le coĂ»t normal via le dĂ©couvert non autorisĂ© est de quelques centimes d’euros. Mais certaines banques profitent de cette erreur d’inattention pour sanctionner sĂ©vĂšrement le client C’est probablement un des frais les plus vicieux, bien qu’il soit 100% lĂ©gal. Reprenons depuis le dĂ©but. En cas de dĂ©couvert autorisĂ©, par exemple 150€ sur 10 jours, la banque prĂȘte de l’argent Ă  son client. Puisqu’il s’agit d’un service rendu, il n’est pas choquant que la banque se rĂ©munĂšre Ă  travers le taux d’intĂ©rĂȘt du dĂ©couvert autorisĂ©, par exemple 12%. A premiĂšre vue, cela paraĂźt cher, mais dans la rĂ©alitĂ©, il s’agit d’un taux annuel. Dans notre exemple, 12% de 150€ reprĂ©sentent 18€, si la durĂ©e du dĂ©couvert est d’un an. Mais comme il faut ramener ce coĂ»t sur 10 jours, une simple rĂšgle de trois permet d’obtenir le coĂ»t rĂ©el de ce dĂ©couvert sur 10 jours 18 / 365 * 10 = 0,49, soit 49 centimes d’euros. Compte tenu du service rendu, par exemple le paiement d’une facture pour Ă©viter la coupure d’une ligne tĂ©lĂ©phonique, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On pourra simplement opiner que si le compte est dans le vert, le particulier prĂȘte de l’argent gratuitement Ă  sa banque, mais que quand la situation s’inverse, la banque facture des frais. Pas trĂšs juste ! En fait, en Ă©change de la non-rĂ©munĂ©ration du compte, les chĂ©quiers sont gratuits. Certes, vous pouvez rĂ©pondre que le chĂ©quier est en perte de vitesse, mais c’est un autre dĂ©bat ! Revenons Ă  nos moutons. Les ennuis commencent sĂ©rieusement quand le particulier dĂ©passe le montant du dĂ©couvert autorisĂ©, et tombe dans le dĂ©couvert non autorisĂ©. Dans ce cas, le taux d’intĂ©rĂȘt facturĂ© par la banque augmente, pour se rapprocher souvent vers le taux maximum lĂ©gal autorisĂ©, d’environ 20%. A ce taux, le coĂ»t du prĂ©cĂ©dent n’est plus de 49 centimes, mais de 82 centimes. Fin de l’histoire ? Non, dĂ©but de l’histoire ! On pourrait penser que la banque trouve son compte en gagnant plus d’argent. Grave erreur. Comme vu dans l’exemple, si le dĂ©couvert ne concerne que quelques jours ou semaines, le montant des agios reste raisonnable. Or, l’immense majoritĂ© des dĂ©couverts est remboursĂ©e sous un mois, Ă  la tombĂ©e du salaire ou des prestations sociales. Si on Ă©tait mauvaise langue, on pourrait dire que cela n’arrange pas les affaires de la banque
 Hasard ou coĂŻncidence, certaines banques profitent de l’occasion pour facturer un minimum forfaitaire d’agios. Le principe ? DĂšs le premier euro en dĂ©couvert non autorisĂ©, la banque charge un montant forfaitaire. En d’autres termes, les gros perdants sont les personnes qui font un tout petit dĂ©passement de budget. Forçons le trait. Pour un dĂ©couvert non autorisĂ© de 1 euro sur 24 heures, avec un taux de 20%, le coĂ»t est infĂ©rieur Ă  1 centime. Avec le minimum forfaitaire d’agios, la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale peut ainsi facturer 7€ supplĂ©mentaires, soit 700 fois plus. Et le tour est jouĂ© ! De cette maniĂšre, les trĂšs petits dĂ©couverts sont gĂ©nĂ©rateurs de revenus pour les banques. ConsidĂ©rĂ©e par beaucoup d’associations de consommateur comme abusive, la pratique est pourtant lĂ©gale. On vous laisse nĂ©anmoins juger de la moralitĂ© de l’histoire
 La pratique du minimum forfaitaire des intĂ©rĂȘts dĂ©biteurs n’est pas gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Mais les exceptions reprĂ©sentent des millions de consommateurs ! Du cĂŽtĂ© des banques traditionnelles, BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et plus Ă©tonnamment La Banque Postale font partie des Ă©tablissements concernĂ©s. Enfin, du cĂŽtĂ© des banques en ligne, Hello bank! et ING déçoivent Ă©galement sur ce point. 2. La lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ© Un courrier envoyĂ© au domicile pour informer quand le compte est en dĂ©couvert non autorisĂ© Une quinzaine d’euros en moyenne par lettre Parce que le client est souvent dĂ©jĂ  au courant, et 15€ pour l’envoi d’un courrier automatisĂ©, c’est excessif dans une Ă©poque oĂč un SMS, un email ou mĂȘme un Whatsapp ne coĂ»te rien. Un peu d’humour grinçant pour situer le contexte En cas dĂ©couvert non autorisĂ©, les banques ont donc la politesse de prĂ©venir leurs clients. Cela se fait gĂ©nĂ©ralement par le biais d’une lettre ou d’un appel. Dans le cadre d’un courrier, on parle de lettre d’information pour compte dĂ©biteur non autorisĂ©, et c’est un service payant. Voici un exemplaire reçu de la part de BNP Paribas. CoĂ»t de la missive ? 20€ ! C’est marquĂ© en petites lignes en bas du courrier A titre informatif, ce courrier faisait rĂ©fĂ©rence Ă  un dĂ©passement de 158€ pendant 3 semaines, de la part d’un client crĂ©diteur pendant des dĂ©cennies et disposant de plusieurs milliers d’euros sur les livrets de la banque, Ă  un taux de rĂ©munĂ©ration ridiculement bas. A notre avis, plusieurs choses ne vont pas. D’abord, intĂ©ressons-nous au contenu de la lettre il est trĂšs lĂ©ger ! En effet, quitte Ă  facturer le consommateur pour l’informer, pourquoi ne pas lui communiquer le montant dans le rouge ? Cela aiderait certainement Ă  la prise de conscience de la faute. De plus, l’aspect dissuasif n’est-il pas une des explications avancĂ©es par les banques pour ces frais Ă©levĂ©s ? Ce moment paraĂźt opportun pour un rappel des risques encourus, notamment des frais supplĂ©mentaires Ă  venir, de la suppression des moyens de paiement, de l’inscription au FICP, etc
 De plus, 20€ pour un courrier automatique, Ă  la signature non manuscrite, sĂ©rieusement ? A l’extrĂȘme limite, si on Ă©tait dans les annĂ©es 80, compte tenu de la lourdeur des infrastructures et de la place prĂ©pondĂ©rante du courrier. Mais Ă  notre Ă©poque ! Aujourd’hui, les banques proposent elles-mĂȘmes des sms d’information de la situation du compte en temps rĂ©el. Et quand ces derniers ne sont pas gratuits, ils ne coĂ»tent rarement que plus d’un euro Ă  l’unité  Et pourquoi ne pas envoyer un simple email ? Rien de plus facile
 Bref, autant sur la forme que sur le fond, il est difficile de comprendre la justification de ces frais. A ce rĂ©gime-lĂ , pourquoi ne pas faire payer les prospectus publicitaires
 D’ailleurs, le coĂ»t de ces lettres varie Ă©normĂ©ment d’une banque Ă  l’autre, comme si le coĂ»t du service Ă©tait fixĂ© au doigt mouillĂ©... Sans frais Ă  La Banque Postale 13€ la premiĂšre lettre Ă  10 jours et 24€ la deuxiĂšme Ă  30 jours au CrĂ©dit Agricole Centre France Un prix “tout compris” de 20€ chez BNP Paribas ou 13,50€ au CrĂ©dit Mutuel En moyenne, ce courrier est donc facturĂ© une quinzaine d’euros, mais ce chiffre est Ă  prendre avec des pincettes, compte tenu des Ă©carts de facturation d’une banque Ă  l’autre. Et on vous passe les diffĂ©rences de tarifs en fonction que le courrier soit envoyĂ© en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception ou non. Pour ne pas angoisser Ă  l’idĂ©e d’ouvrir votre boĂźte aux lettres, les banques en ligne sont vos alliĂ©es, notamment Boursorama Banque, Fortuneo Banque, ING et Bforbank. Du cĂŽtĂ© des banques mobiles, Orange Bank est pratiquement la seule Ă  autoriser un dĂ©couvert, mais elle facture l’envoi de ces lettres. 3. Les commissions d’intervention Une commission qui rĂ©munĂšre le travail du banquier, Ă  savoir l’acceptation ou le refus d’un paiement si le compte est en dĂ©couvert non autorisĂ© 8€ en moyenne Il est plus que probable que l’intervention du banquier ne soit que thĂ©orique, remplacĂ©e par une dĂ©cision informatique automatisĂ©e. De plus, toutes les banques traditionnelles facturent le maximum lĂ©gal, sans la moindre concurrence. Quand un compte bancaire est dans le rouge et qu’un paiement se prĂ©sente, la banque doit faire un choix Honorer le paiement en creusant un peu plus le dĂ©couvert non autorisĂ© Refuser le paiement, opĂ©ration qui gĂ©nĂšre des frais de rejet Peu importe la dĂ©cision finale, le travail effectuĂ© par la banque est rĂ©munĂ©rĂ© par la facturation d’une commission d’intervention. Petite prĂ©cision technique dans le relevĂ© bancaire, la ligne “commission d’intervention” apparaĂźt pour chaque paiement acceptĂ©, tandis qu’en cas de rejet du paiement, le coĂ»t de la commission d’intervention est intĂ©grĂ© dans les frais de rejet. Quel est le problĂšme des commissions d’intervention ? Par bien des aspects, elles sont prĂ©historiques ! En effet, en thĂ©orie, c’est la rĂ©munĂ©ration du travail du conseiller en agence. Dans la pratique, cela fait des annĂ©es que ce travail est effectuĂ© informatiquement. Dans le meilleur des cas, en arrivant le matin, le conseiller valide la recommandation automatique en un clic. Or, ce clic de validation est facturĂ© 8€, un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© compte tenu de la rĂ©alitĂ© du travail effectué  L’heure serait peut-ĂȘtre venue de vivre avec son temps. Par exemple, le coĂ»t d’un texto est ridiculement bas aujourd’hui par rapport aux annĂ©es 90. Pourquoi les banques ne pourraient-elles pas profiter des avancĂ©es technologiques pour baisser leurs tarifs, comme les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie ? On arrive au deuxiĂšme problĂšme posĂ© par ces commissions d’intervention. Non seulement, elles sont facturĂ©es trĂšs chĂšres, au niveau du maximum lĂ©gal, mais en plus toutes les banques traditionnelles sont au diapason. A l’exception de La Banque Postale, qui facture environ 10% moins cher, ce coĂ»t de 8€ se retrouve ainsi chez toutes les banques traditionnelles. En d’autres termes, les rĂšgles de la concurrence ne semblent pas s’appliquer aux banques traditionnelles, qui ont l’air de bien s’entendre sur ce point. Et tant pis pour le consommateur
 Face Ă  cette situation qui interpelle, le lĂ©gislateur a tout de mĂȘme rĂ©agi en fixant des plafonds 8€ par opĂ©ration et 80€ par mois maximum pour la clientĂšle classique 4€ par opĂ©ration et 20€ par mois maximum pour la clientĂšle considĂ©rĂ©e comme fragile financiĂšrement Mais peut-on vraiment parler de protection quand on sait ce que reprĂ©sentent 80€ pour la majoritĂ© des Français ? Chacun est libre d’avoir son avis. Les banques en ligne sont la solution Ă©vidente. En effet, Ă  l’exception de Monabanq, les commissions d’intervention sont gratuites. Ce qui est surprenant, car si l’on suit l’argumentation des banques traditionnelles, c’est la rĂ©munĂ©ration d’une intervention humaine. Le personnel des banques en ligne serait-il constituĂ© de boulons et de visses ? Comme quoi
 Parmi les banques en ligne, Boursorama Banque, Fortuneo Banque, ING et Bforbank ont nos faveurs. 4. Les frais de tenue de compte Un forfait mensuel pour rĂ©munĂ©rer les frais de gestion de compte 2€ par mois en moyenne Avant 2016, c’était un frais marginal. AprĂšs cette date, toutes les banques traditionnelles se sont mises Ă  instaurer ces frais au mĂȘme moment, dans un bel Ă©lan de solidaritĂ© contraire aux intĂ©rĂȘts du consommateur. De plus, on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent
 MĂȘme si les banques s’en dĂ©fendent, le destin des frais de tenue de compte et des commissions d’intervention semble trĂšs liĂ©. En tout cas, c’est la conclusion de notre Ă©tude sur l’introduction des frais de tenue de compte. Pour rĂ©sumer, aprĂšs la dĂ©cision d’instaurer un plafond mensuel de 80€ sur le montant des commissions d’intervention en 2014, les banques traditionnelles ont rapidement introduit des frais de tenue de compte. Pour rappel, les frais de tenue de compte n’existaient quasiment pas avant cette date. Or, Ă  coup sĂ»r, introduire ces frais en solo aurait Ă©tĂ© un suicide pour l’image de marque de n’importe quelle banque. Mais si tout le monde s’y met en mĂȘme temps, c’est une autre histoire
 Et c’est prĂ©cisement ce qui s’est passĂ© ! Aujourd’hui, toutes les banques traditionnelles facturent des frais de tenue de compte, de l’ordre de 2€ par mois. Pourquoi c’est un problĂšme ? Outre des suspicions de manipulation du marchĂ© se pose la question de l’intĂ©rĂȘt de faire des lois dans le sens du consommateur, si c’est pour ensuite reprendre d’une main ce qui a Ă©tĂ© donnĂ© de l’autre
 De plus, les arguments avancĂ©s par les banques traditionnelles contexte de taux bas, sĂ©curitĂ© des comptes, etc
 sont Ă©galement valables pour les banques en ligne ou les nĂ©obanques, qui ne facturent pas de frais de tenue de compte sous cette forme. Or, aucune d’entre elles ne facture des frais de tenue de compte Ă  la maniĂšre des banques traditionnelles, ni mĂȘme de commissions d’intervention
 Pour ces raisons, les frais de tenue de compte nous paraissent complĂštement anachroniques. L’objectif des frais de tenue est simplement de faire gonfler la note. Pour y Ă©chapper, le meilleur moyen est de faire confiance Ă  une banque en ligne. Les banques mobiles Orange Bank, N26, Revolut, etc
 font aussi l’affaire, mais l’offre est moins complĂšte. 5. Les frais de rejet Quand un prĂ©lĂšvement ou un chĂšque est refusĂ© pour manque de provision, le travail induit pour la banque implique un surcoĂ»t Jusqu’à 50€ pour un chĂšque refusĂ© d’un montant de 50€ Toutes les banques facturent les mĂȘmes frais, c’est-Ă -dire au maximum lĂ©gal. OĂč est la concurrence ? De plus, ce sont les plus chers d’Europe. Et on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent
 Quand un paiement est refusĂ© pour cause de solde insuffisant, la banque est en droit de prĂ©lever des frais de rejet. Il existe trois types de frais de rejet Suite Ă  un chĂšque sans provision Suite Ă  un prĂ©lĂšvement automatique par exemple Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phonie, etc
 Suite Ă  un virement vers un bĂ©nĂ©ficiaire, par exemple pour rembourser un ami Par contre, les paiements refusĂ©s par carte bancaire ne font pas l’objet de frais de rejet. En effet, parce que le circuit empruntĂ© par l’argent est complĂštement diffĂ©rent consultation du solde en cas de carte Ă  autorisation systĂ©matique, utilisation du rĂ©seau Visa ou Mastercard, consultation des plafonds de paiements par la puce, etc
, la transaction est annulĂ©e, n’entraĂźnant que rarement des frais supplĂ©mentaires. Mais dans le cadre d’un paiement par chĂšque, prĂ©lĂšvement ou virement, c’est la banque qui s’occupe de tout. Et une nouvelle fois, en consultant les grilles tarifaires, on se rend compte que les banques pensent toutes de la mĂȘme maniĂšre, en fixant les prix au niveau du maximum rĂ©glementaire. Ce qui donne dans le cas d’un rejet de chĂšque 30€ pour un chĂšque infĂ©rieur Ă  50€ 50€ pour un chĂšque supĂ©rieur Ă  50€ Et dans le cadre d’un rejet de prĂ©lĂšvement 20€ si le montant du prĂ©lĂšvement est supĂ©rieur Ă  20€ Montant du prĂ©lĂšvement si celui-ci est infĂ©rieur Ă  20€ Et enfin si un virement est non exĂ©cutĂ© 20€ si le montant du virement est supĂ©rieur Ă  20€ Montant du virement si celui-ci est infĂ©rieur Ă  20€ Ces frais sont-ils justifiĂ©s ? Il est trĂšs difficile de rĂ©pondre Ă  cette question, Ă  cause du peu de transparence. En thĂ©orie, ils sont “tout compris”, c’est-Ă -dire qu’en plus des frais de traitement de la banque, ils intĂšgrent la lettre d’information le cas Ă©chĂ©ant et la commission d’intervention. Toutefois, attention Ă  ne pas les multiplier ! Car chaque nouveau rejet donne lieu Ă  une facturation, et ce n’est pas la peine de compter sur des tarifs dĂ©gressifs. Un conseil vĂ©rifiez que chaque rejet corresponde Ă  un paiement distinct. En effet, la loi impose de ne pas faire payer plusieurs fois les frais de rejet pour un mĂȘme paiement refusĂ©, par exemple dans le cas d’une sociĂ©tĂ© qui tenterait un nouveau prĂ©lĂšvement quelques jours aprĂšs un premier Ă©chec. Or, on ne compte plus les exemples oĂč les banques se sont emmĂȘlĂ© les pinceaux
 Finalement, Ă  dĂ©faut de savoir si ces frais sont justifiĂ©s du point de vue des banques, il est trĂšs intĂ©ressant de les comparer Ă  ceux pratiquĂ©s en Europe. Et voilĂ  un titre dont on aurait pu facilement se passer nous sommes les champions ! Par exemple, nous facturons 20€ pour un rejet de prĂ©lĂšvement alors que nos voisins belges et allemands se contentent respectivement de 7,50€ et 3€. De quoi se demander si nos vĂ©nĂ©rables institutions financiĂšres ne profiteraient pas d’une position dominante, une remarque qui commence Ă  devenir redondante dans cet article
 Quoi qu’il en soit, il faut aller chercher loin pour trouver des banques qui ne suivent pas les consignes de groupe. En effet, une fois n’est pas coutume, les banques en ligne ne sont pas toujours moins chĂšres sur ces frais de rejet. Les frais de rejet sont la norme. Boursorama Banque est un peu moins cher, car la banque en ligne ne prĂ©lĂšve pas de frais en cas non-exĂ©cution des virements, mais c’est Ă  peu prĂšs tout. Par consĂ©quent, pour y Ă©chapper, il faut se tourner vers des solutions plus radicales, comme la suppression du dĂ©couvert et l’usage d’une carte Ă  autorisation systĂ©matique. N26 est Ă  notre avis le meilleur choix, suivi de prĂšs par Nickel. 6. Les dates de valeur Une mĂ©thode pour comptabiliser les intĂ©rĂȘts, qui joue sur le dĂ©calage entre la date d’opĂ©ration et la date Ă  laquelle la banque comptabilise rĂ©ellement l’opĂ©ration C’est variable en fonction des situations La mĂ©thode est justifiĂ©e quand on doit calculer des intĂ©rĂȘts tous les jours pour un grand nombre de clients, et que l’on Ă  sa disposition qu’un papier et un crayon. A l’heure de l’électricitĂ© et de l’informatique, l’excuse tient moins Depuis 2010, la loi a grandement amĂ©liorĂ© la situation au profit du consommateur. NĂ©anmoins, il reste du travail Ă  faire ! Rapide rappel sur le fonctionnement des dates de valeur. Pour la banque, cest conserver pendant quelques jours de l’argent destinĂ© Ă  son client, dans le but de gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts pour son propre compte. A l’inverse, si le client dĂ©pense de l’argent de son compte, le montant dĂ©pensĂ© peut ĂȘtre comptabilisĂ© AVANT le jour de l’opĂ©ration. Pour un client dans le rouge et pour qui chaque jour compte, les dates de valeur peuvent donc reprĂ©senter des agios supplĂ©mentaires, alors qu’en thĂ©orie, le solde du compte est Ă  jour. PrĂ©sentĂ©es de cette maniĂšre, les dates de valeur font lĂ©gitimement peur. Heureusement, depuis un changement de loi en 2010, les banques sont obligĂ©es de respecter des rĂšgles strictes. Ainsi, les dates de valeur n’existent plus pour les virements et les prĂ©lĂšvements. C’est le jour de l’opĂ©ration qui est pris en compte, et point barre ! Les seules dates de valeur persistantes sont liĂ©es aux chĂšques, des instruments de paiement physiques. La “tolĂ©rance” est de un jour ouvrĂ©. Par exemple, pour un chĂšque dĂ©posĂ© le 10 octobre, celui-ci est crĂ©ditĂ© sur le compte le 11 octobre. TrĂšs souvent, le crĂ©dit apparaĂźt peu de temps avant minuit, ce qui fait que l’argent n’est rĂ©ellement disponible que le 12 octobre. A l’inverse, pour un chĂšque dĂ©pensĂ© le 10 octobre, il sera dĂ©bitĂ© du compte le 9 octobre. Ce qui veut dire que si le solde du compte est de 0€ le 10 octobre, et que ce mĂȘme jour vous crĂ©ditez un chĂšque de 200€ le matin et que vous dĂ©pensiez cet argent l’aprĂšs-midi, vous serez en rĂ©alitĂ© dans le rouge du 9 au 10 octobre, soit deux jours. Deux jours pendant lesquels la banque est en droit de prĂ©lever des agios et autres frais
 Pour les budgets serrĂ©s, il est donc indispensable de surveiller les dates de valeur rĂ©ellement appliquĂ©es, et de les contester en cas d’écart de conduite. Des erreurs de la banque sont possibles ! De plus, si on comprend aisĂ©ment le dĂ©lai de traitement pour crĂ©diter les chĂšques, avancer la date de dĂ©bit dans le sens inverse est plus problĂ©matique... Mais le vĂ©ritable scandale en relation avec les dates de valeur concerne les livrets d’épargne. Tous les livrets d’épargne Livret A, LDD, super livret, etc
 sont touchĂ©s. Les dates de valeur sont ici de 15 jours ! Oui, vous avez bien lu. Pour le versement des intĂ©rĂȘts, c’est le principe des quinzaines qui est Ă  l’oeuvre. Pour rĂ©sumer Quand vous approvisionnez votre livret, les intĂ©rĂȘts ne commencent qu’à partir du 1er ou du 16 du mois Quand vous faites un retrait, le montant retirĂ© ne sera pas pris en compte dans le calcul des intĂ©rĂȘts de la quinzaine Deux exemples pour bien visualiser Si vous un dĂ©pĂŽt de 1 000€ le 2 mars, les intĂ©rĂȘts ne commenceront qu’à partir du 16 mars. Dans le cas d’un dĂ©pĂŽt le 17 mars, ce ne sera donc qu’à partir du 1er avril Si vous faites un retrait de 1 000€ le 15 mars, ce montant de 1 000€ n’aura gĂ©nĂ©rĂ© aucun intĂ©rĂȘt entre le 1er mars et le 15 mars. En cas de retrait le 31 mars, la pĂ©riode sans intĂ©rĂȘt pour cette somme d’argent est entre le 16 mars et le 31 mars Dans ces deux cas extrĂȘmes, l’argent continue bien de travailler, mais pour la banque. Pourquoi un tel systĂšme ? Parce qu’il Ă©tait en vigueur il y a des centaines d’annĂ©es, bien avant l’invention de l’informatique ! Aujourd’hui, c’est surtout une preuve supplĂ©mentaire de la part des banques qui prĂ©servent leurs positions prĂ©historiques. Et aucune banque n’a souhaitĂ© remettre en question ce systĂšme, comme si la concurrence n’avait aucun effet. Pour les livrets d’épargne, la seule alternative vient de la nĂ©obanque bunq, qui donne accĂšs Ă  un service d’épargne qui calcule les intĂ©rĂȘts au jour au jour, avec un versement Ă  la fin de chaque mois. Avec un des meilleurs taux du marchĂ©, la seule contrainte est le maximum autorisĂ©, de 10 000€. Concernant la dĂ©pose de chĂšque, le bordereau numĂ©rique de Monabanq permet de crĂ©diter en ligne un chĂšque Ă  la date de l’opĂ©ration, Ă  la seule condition que celui-ci arrive dans un dĂ©lai de 4 jours ouvrĂ©s. 7. Assurances de moyens de paiement Une assurance en cas d’utilisation frauduleuse des moyens de paiement, complĂ©tĂ©e parfois par d’autres garanties comme le remplacement des clefs Selon les garanties comprises, entre 2€ et 4€ par mois La loi protĂšge trĂšs bien le consommateur en cas d’utilisation frauduleuse de ses moyens de paiement, si bien qu’une assurance complĂ©mentaire paraĂźt superflue. Etre victime d’une fraude Ă  la carte bancaire, voilĂ  une hantise bien lĂ©gitime ! Heureusement, la loi est extrĂȘmement protectrice. A partir du moment oĂč le consommateur constate une sortie d’argent non autorisĂ©e sur son compte et qu’il en informe sa banque, cette derniĂšre doit immĂ©diatement rembourser l’intĂ©gralitĂ© de la somme volĂ©e. L’unique coĂ»t pour le consommateur est une franchise de 50€. Et encore, si le fraudeur n’a pas composĂ© le code secret ou franchi l’étape du 3D-Secure, la loi considĂšre que la banque n’a pas suffisamment protĂ©gĂ© son consommateur, et que par consĂ©quent, la franchise ne s’applique plus. Bien entendu, si le client a pris part Ă  la fraude ou a Ă©tĂ© d’une grande nĂ©gligence au point que la banque puisse le prouver, la situation change radicalement et la banque n’est plus tenue de rembourser. Mais vous en conviendrez, en rĂ©alitĂ©, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles ! Pour autant, cela n’empĂȘche pas les banques de vendre des assurances de moyens de paiement, pour un coĂ»t annuel moyen de 30€. Le principal avantage est le remboursement de la franchise de 50€. Posez-vous la question est-ce vraiment dans votre intĂ©rĂȘt de payer 30€ tous les ans dans l’éventualitĂ© d’un remboursement de 50€ en cas de fraude ? La peur est souvent bien mauvaise conseillĂšre ! Si nul n’est censĂ© ignorer la loi, il est probable que de nombreux porteurs de cette assurance n’aient pas pris en compte cette donnĂ©e dans leur dĂ©cision. Toutefois, pour en redonner un peu au consommateur, ces assurances comprennent Ă©galement des garanties supplĂ©mentaires, comme pour la perte ou le vol des clefs et des papiers d’identitĂ©. De quoi rendre la mariĂ©e un peu plus belle ? Selon les associations de consommateur, le rapport qualitĂ© / prix de ces assurances est trĂšs mauvais pour le consommateur. Enfin, pour ĂȘtre complet, signalons que le comportement des banques n’est pas toujours irrĂ©prochable dans l’application de la loi vis-Ă -vis des clients qui n’ont pas souscrit cette assurance. Par exemple, elle rĂ©clame souvent un dĂ©pĂŽt de plainte, ce que la loi ne prĂ©voit pas ! Or, dans les commissariats, ce type de plainte n’est pas toujours perçu comme une priorité  Sachez heureusement que depuis peu, le dĂ©pĂŽt de plainte en ligne est possible, grĂące au systĂšme Perceval. Bref, si sur le papier, assurer ses moyens de paiement est une excellente idĂ©e, son utilitĂ© n’est peut-ĂȘtre pas aussi Ă©vidente qu’elle y paraĂźt. Boursorama Banque et Fortuneo Banque sont les deux seules banques Ă  notre connaissance Ă  supprimer gratuitement la franchise de 50€. Les autres garanties comme la protection des effets personnels peuvent ĂȘtre souscrites sĂ©parĂ©ment. 8. Les frais de succession Au dĂ©cĂšs du titulaire du compte, un virement des fonds du compte du dĂ©funt vers l’étude notariale Jusqu’à 1 000€ Manque de transparence et de gros Ă©carts de prix entre les banques. Le moment serait-il opportun pour gonfler sa marge ? Les frais de succession sont une ligne de frais clairement indiquĂ©e dans les brochures tarifaires. Mais peut-ĂȘtre ne comptez-vous pas les payer de votre vivant ? Plus sĂ©rieusement, parce qu’ils sont uniques par leur nature, nous ny faisons pas toujours suffisamment attention. Et puis avouons-le aussi on ne sait pas trĂšs bien Ă  quoi ils correspondent, et s’ils existent, c’est qu’ils doivent ĂȘtre justifiĂ©s. N’est-ce pas ? Avec 600 000 dĂ©cĂšs environ chaque annĂ©e en France, la source de revenus est importante pour les banques. Toutefois, on pourrait croire que la somme de travail est Ă©quivalente pour chaque banque lister et fermer les comptes, vĂ©rifications d’identitĂ©s, quelques contacts avec le notaire et la famille du dĂ©funt et enfin virement de clĂŽture vers l’étude du notaire. Et pourtant, d’un Ă©tablissement bancaire Ă  l’autre, les frais de succession ne varient de rien du tout Ă  plus de 1 000€ ! Vous avez dit bizarre ? Toutes les formules de tarification sont Ă  l’oeuvre. Montant forfaitaire, montant progressif selon la taille des fonds, avec ou sans frais annuels de gestion
 Chaque banque fait sa propre tambouille. Avec des surprises. Par exemple, chez BNP Paribas, les frais de succession sont offerts en cas de valeur des avoirs infĂ©rieure Ă  200€. Un beau geste immĂ©diatement contrebalancĂ© par une facture d’au minimum 90€ si ce montant dĂ©passe 200€, par exemple 201€. Toutefois, objectivement, ce montant reste raisonnable par rapport aux standards du marchĂ©, avec un tarif moyen de l’ordre de 250€. Mais il peut s’envoler si le dĂ©funt possĂšde un patrimoine important. De nombreuses banques facturent en effet un pourcentage, avec un plafond. Par exemple, toujours avec BNP Paribas, le montant est cette fois de 90€ + 1% avec un plafond de 750€ si le montant des avoirs est supĂ©rieur Ă  3 000€. Est-ce que clĂŽturer un Livret A revient rĂ©ellement plus cher Ă  la banque s’il contient plus d’argent ? Il est permis d’en douter... AprĂšs tout, la clĂŽture d’un Livret A, quand elle est initiĂ©e par son titulaire, est une procĂ©dure normalement 100% gratuite. MĂȘme raisonnement pour le virement final. Bref, faute de rĂ©glementation, l’impression qui prĂ©domine - et confirmĂ©e par les associations de consommateur - est que de nombreuses banques ont la main lourde sur ces frais. Ce qui est d’autant plus difficile Ă  accepter que le moment est Ă©motionnellement compliquĂ©. Enfin, nous notons avec dĂ©ception que contrairement Ă  leurs habitudes, les tarifs pratiquĂ©s par les banques en ligne sont dans la moyenne du marchĂ©. Une lueur d’espoir cependant. Les nĂ©obanques, arrivĂ©es les derniĂšres sur le marchĂ©, sont parfois sans frais. C’est notamment le cas de Max, Nickel ou encore N26. Toutefois, il faut comparer ce qui est comparable. DĂ©pourvues d’offre d’épargne, par exemple de Livret A, le coĂ»t de traitement est probablement beaucoup faible. Choisir une banque pour ses frais de succession avantageux est excessif
 D’autant plus qu’au fil des annĂ©es, ils peuvent Ă©voluer Ă  la hausse ! Si au dĂ©cĂšs d’un proche, vous ĂȘtes en contact avec sa banque, notre recommandation est nĂ©anmoins de surveiller le prĂ©lĂšvement de ceux-ci, et de les nĂ©gocier, voire de les contester, s’ils paraissent excessifs. 9. Cartes bancaires et frais avec l’étranger Cotisation annuelle et frais associĂ©s Ă  la carte bancaire pour les paiements et les retraits en dehors de la zone euro En moyenne 40€ / an pour une carte Classic, 130€ pour une carte haut de gamme et environ 3,00% du montant ainsi qu’un montant fixe pour les frais Ă  l’étranger Pourquoi payer autant pour sa carte bancaire et les opĂ©rations associĂ©es alors que des alternatives bon marchĂ©, voire gratuites, existent ? Pour beaucoup de personnes, il est normal de payer chaque annĂ©e une cotisation de carte bancaire. Et pour d’autres, c’est une habitude ancrĂ©e dans le passĂ©, depuis prĂšs d’une dĂ©cennie pour ĂȘtre exact ! La gratuitĂ© des cartes bancaires est l’argument de vente numĂ©ro un de la plupart des banques en ligne et des banques mobiles. Certes, dans certains cas, il faut justifier un niveau de revenus Ă  partir de 1 000€ mensuels ou veiller Ă  utiliser la carte moins une fois par mois. Mais grĂące Ă  une concurrence trĂšs forte, des offres Ă©mergent pour une carte gratuite et parfois dĂ©nouĂ©e de condition. Sachant qu’une carte Classic coĂ»te environ 40€ ou 130€ pour une haut de gamme, les Ă©conomies s’accumulent rapidement. Sans compter le fait que les frais associĂ©s aux cartes gratuites sont Ă©galement moins Ă©levĂ©s, surtout Ă  l’étranger. Un exemple est plus parlant. Admettons que vous achetiez des tickets de mĂ©tro Ă  Londres, pour un total de 6 livres sterling, soit approximativement 7€. Avec LCL, la commission de la banque sur cet achat est de 3€ + 2,80% avec un minimum de 0,80€. Ce qui veut dire qu’en plus des 7€ dĂ©bitĂ©s pour l’achat des tickets, les frais associĂ©s sont de 3,80€
 Merci la banque ! Ce qui est dommage, si on considĂšre le nombre d’offres qui permettent de faire cette transaction sans frais supplĂ©mentaires ! Sur les retraits Ă  l’étranger, la situation est pratiquement identique, Ă  la seule diffĂ©rence que les offres 100% gratuites sont un peu moins nombreuses. En effet, pour une banque, un retrait dans un automate en dehors de son rĂ©seau peut reprĂ©senter un coĂ»t Ă©levĂ©. Cela qui n’empĂȘche pas certaines offres gratuites d’exister Max, Revolut jusqu’à un certain montant, Fortuneo Banque, Boursorama, etc
 Parfois, ces retraits sans commissions Ă  l’étranger sont en contrepartie d’un forfait mensuel, par exemple avec Hello Prime, Monabanq, N26, bunq, etc
 Pour faire le bon choix, il est donc important d’évaluer ses besoins. MalgrĂ© tout, face Ă  une concurrence aussi intense, certaines banques traditionnelles ont tout de mĂȘme contre-attaquĂ© en vendant des options internationales. Par exemple, du cĂŽtĂ© de la Caisse d’Epargne, le forfait international est facturĂ© 4€ par mois, ce qui Ă©quivaut Ă  3 retraits et 10 paiements. De quoi rendre de fiers services, Ă  condition bien entendu de ne pas oublier de rĂ©silier le forfait Ă  son retour de voyage
 Mais ces initiatives ne cachent pas le fond du problĂšme. Pour rĂ©sumer, le choix est donnĂ© au consommateur entre payer chaque annĂ©e une cotisation pour une carte bancaire avec des frais Ă©levĂ©s, ou recevoir gratuitement une carte avec des frais trĂšs infĂ©rieurs, parfois mĂȘme inexistants. Il n’est pas inutile de le savoir ! Les offres compĂ©titives sont trĂšs nombreuses. Pour la gratuitĂ© de la carte, l’absence de conditions de toutes sortes et les paiements gratuits Ă  l’étranger, Hello One, N26 et Revolut sont nos choix prĂ©fĂ©rĂ©s. Si vous recherchez en plus la gratuitĂ© des retraits, ULTIM de Boursorama Banque, ainsi que Fosfo de Fortuneo Banque, sont des offres vraiment exceptionnelles. 10. Réédition du code secret en cas d’oubli Recevoir par courrier un code secret de carte bancaire en cas d’oubli de celui-ci Un peu moins de 10€ en moyenne Pourquoi payer pour un service assez cher et peu performant jusqu’à une semaine d’attente pour recevoir le courrier quand d’autres banques permettent de le consulter gratuitement en temps rĂ©el ? Un trou de mĂ©moire au moment de composer le code secret de carte bancaire ? Nul n’est Ă  l’abri. Dans l’immense majoritĂ© des banques, cet impondĂ©rable se dote d’une double peine Un coĂ»t d’une petite dizaine d’euros pour obtenir une réédition du code par courrier Un dĂ©lai d’attente qui peut aller jusqu’à une semaine Pourtant, par bien des aspects, ce mode de fonctionnement peut ĂȘtre jugĂ© comme prĂ©historique. En effet, aujourd’hui, les banques qui vivent avec leur temps autorisent gratuitement la consultation du code PIN depuis l’espace client. C’est aussi simple que cela ! Autre façon de procĂ©der la personnalisation du code secret. Vous avez un code secret fĂ©tiche ? GrĂące aux banques mobiles et Ă  certaines banques en ligne, rien ne vous empĂȘche de l’utiliser Ă  votre guise. Une connexion dans l’application bancaire et le tour est joué  Quel est donc le problĂšme avec la réédition du code secret ? Les banques doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des entreprises comme les autres. Et Ă  ce titre, il est important de les comparer sur la qualitĂ© et le coĂ»t de leurs services
 Or, ici, il est dommage de constater que 95% dentre elles vivent sur leurs acquis. La consultation et la personnalisation du code secret sont en effet de beaux exemples d’une innovation concrĂšte au service du client. Le risque est donc d’attendre encore une trentaine d’annĂ©es avant que l’ensemble de la population ne puisse en profiter ! 95% des banques mobiles Orange Bank, Revolut, N26, Max, etc
 permettent la personnalisation gratuite et en temps rĂ©el du code secret. Par contre, les banques en ligne avancent en ordre trĂšs dispersĂ© dans ce domaine. Boursorama Banque consultation gratuite et temps rĂ©el et Bforbank réédition gratuite sont probablement les meilleurs choix. 11. Virements internationaux Frais sur les envois d’argent vers des pays situĂ©s en dehors de la zone euro Une somme fixe + une commission sur le taux de change MalgrĂ© des progrĂšs sur la transparence suite Ă  une loi europĂ©enne, les tarifs sont extrĂȘmement Ă©levĂ©s pour une qualitĂ© de service pas toujours au rendez-vous. De plus, en cas de virement en dehors de l’Union EuropĂ©enne, les vieilles pratiques peuvent demeurer. Pendant des dĂ©cennies, les banques traditionnelles n’ont fait aucun effort pour amĂ©liorer la qualitĂ© de service sur les virements internationaux. Tarifs opaques et trĂšs Ă©levĂ©s, absence de concurrence, captivitĂ© des clients, etc
 Il faut dire que de leur point de vue, la situation Ă©tait idĂ©ale. Bien Ă©videmment, ces conditions n’incitent pas Ă  ĂȘtre le meilleur, mais simplement Ă  prĂ©server les profits de la communautĂ©. Ce qui explique qu’en plus des tarifs trĂšs Ă©levĂ©s, les dĂ©lais de rĂ©ception sont Ă©galement souvent trĂšs longs
 Avec leurs points forts et leurs points faibles, des sociĂ©tĂ©s comme Western Union ou Moneygram se font faites un nom sur ce marchĂ©, notamment pour l’envoi de liquiditĂ©s en agences. Mais pas de quoi rĂ©ellement inquiĂ©ter les banques jusqu’à l’arrivĂ©e rĂ©cente de nouveaux acteurs technologiques spĂ©cialisĂ©s. Et forcĂ©ment, la comparaison fait trĂšs mal ! Avec un parcours utilisateur soignĂ© aux petits oignons, le coĂ»t exact du transfert affichĂ© avant son exĂ©cution ou encore des programmes de parrainage, ces marques ringardisent les vieilles banques. Mais ce que retiennent avant tout les consommateurs, c’est la diffĂ©rence de prix. Ainsi, avec Wise, la nouvelle rĂ©fĂ©rence, c’est le taux de change rĂ©el qui est utilisĂ©, ce qui explique en grande partie pourquoi un transfert peut revenir jusqu’à 8 fois moins cher. Et concernant les dĂ©lais, ils parfois quasi-inexistants, contre jusqu’à 2 semaines pour les banques traditionnelles. Le jour et la nuit ! Heureusement, face Ă  tant d’inertie, l’Union EuropĂ©enne a tapĂ© du poing sur la table depuis avril 2020 en imposant aux banques l’affichage des tarifs avant l’exĂ©cution des transferts entre pays membres. Une nouvelle fois, c’est par l’intermĂ©diaire d’une loi que l’on avance un petit peu, mais que c’est difficile
 De plus, cette loi ne s’applique pas pour des transferts Ă  l’extĂ©rieur des pays membres. C’est pourquoi, avant d’engager tout transfert vers l’étranger, nous ne pouvons que vous conseiller de comparer les tarifs entre les diffĂ©rents acteurs. Les banques en ligne ne sont pas nĂ©cessairement meilleures que les banques traditionnelles. Clairement, elles n’ont jamais essayĂ© de faire bouger les lignes. Il faut donc se tourner vers les nouveaux acteurs, Wise en tĂȘte. AprĂšs avoir essayĂ© le service, il est objectivement trĂšs difficile de refaire confiance Ă  sa banque
 Conclusion vache Ă  lait ou pas ? Des dizaines de millions de Français font confiance aux banques traditionnelles pour protĂ©ger leur argent. Quel usage font les banques de cette confiance ? A travers les 11 frais analysĂ©s sur cette page, l’impression qui prĂ©domine est la maximisation des profits Ă  tout prix, quitte Ă  avancer en cartel ou camper sur des positions archaĂŻques, mais rentables. L’intĂ©rĂȘt du consommateur apparaĂźt clairement rangĂ© au second plan ! Citons notamment Dans certaines banques, facturation d’un minimum d’agios dĂšs le premier centime en dĂ©couvert non autorisĂ© et peu importe que vous ayez des milliers d’euros Ă  cĂŽtĂ© sur un livret qui ne rapporte rien Lettre d’information Ă  un tarif dĂ©passement tout entendement, quand un simple email ou sms suffit largement, outil qu’elles ont en leur possession Commissions d’intervention au maximum lĂ©gal de 8€ dans pratiquement toutes les banques, bien que la rĂ©alitĂ© du travail accompli par le conseiller interroge Instauration des frais de tenue de compte par toutes les banques au mĂȘme moment Frais de rejets au maximum lĂ©gal dans pratiquement toutes les banques, accessoirement les plus chers d’Europe Un mode de calcul des intĂ©rĂȘts des livrets d’épargne qui n’a pas changĂ© depuis la crĂ©ation du Livret A en 1818, basĂ© sur les dates de valeur La vente d’assurances de moyens de paiement qui n’apparaissent pas nĂ©cessaires, si on connaĂźt la loi dĂ©jĂ  trĂšs protectrice pour le consommateur Des Ă©carts de tarification trĂšs Ă©levĂ©s et un manque de transparence sur les frais de succession, ce qui laisse penser que certaines banques gonflent leurs tarifs pour profiter d’une situation de faiblesse Des virements internationaux trĂšs chers et opaques depuis des dĂ©cennies Et encore, nous n’abordons pas ici des thĂ©matiques comme labsence d’harmonisation des brochures tarifaires ou les conseillers qui ne sont lĂ  que pour faire du chiffre, souvent via la vente d’assurances vie aux tarifs dĂ©mesurĂ©s. Nous avons sous les yeux un joli tableau ! Comment sommes-nous arrivĂ©s dans cette situation ? En rĂ©alitĂ©, c’est la passivitĂ© des clients qui est Ă  la base de tout. Mettez-vous Ă  la place des banques avec des clients passifs, vous admettrez que ce n’est pas trĂšs motivant de proposer un meilleur service au meilleur coĂ»t
 Et pourtant, de vraies alternatives existent. Au premier rang desquelles, les banques en ligne. A de rares exceptions, elles gomment les dĂ©fauts des banques traditionnelles. Et si vous n’avez pas confiance dans leur capacitĂ© Ă  protĂ©ger vos fonds, sachez qu’elles appartiennent pour la plupart
 aux banques traditionnelles. C’est ici que tout s’explique. D’un cĂŽtĂ©, les banques traditionnelles maximisent leurs profits sur des clients captifs ou potentiellement satisfaits des services en agence !. De l’autre, elles sont engagĂ©es dans une fĂ©roce bataille commerciale pour attirer de nouveaux clients proactifs, Ă  coups de primes de bienvenue de 80€ ou autres. Eh non, elles ne sont pas schizophrĂ©niques ! La meilleure preuve constitue leur rĂ©ponse face Ă  une troisiĂšme catĂ©gorie de banque, celle des banques mobiles comme N26, Revolut, Lydia, bunq, Monese, etc
 PortĂ©es sur l’innovation et souvent d’origines Ă©trangĂšres, ces banques ont dĂ©jĂ  conquis des millions d’utilisateurs en France. Et crime de lĂšse-majestĂ©, en dehors du sĂ©rail ! C’est pourquoi Ă  travers leurs banques en ligne, elles ont rĂ©agi avec force et fracas en proposant des offres encore inimaginables il y a quelques annĂ©es. Par exemple, la carte ULTIM de Boursorama Banque est sans conditions d’entrĂ©e, sans commissions sur les paiements et les retraits Ă  l’étranger, et avec des assurances haut de gamme. Cette carte noire gratuite Ă©videmment est un vĂ©ritable coup de poignard pour de nombreuses banques mobiles, qui font payer environ 10€ par mois pour une offre semblable
. Et derriĂšre Boursorama Banque, c’est en fait la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale qui est Ă  la manoeuvre. En d’autres termes, quand il faut innover parce que la concurrence montre le bout de son nez, il y a du rĂ©pondant, et pas qu’un peu. Mais pendant ce temps, les clients de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale continueront de payer bien sagement leurs commissions d’intervention au tarif maximum de 8€
 Pas folle la guĂȘpe ! Face Ă  cette situation, il n’existe heureusement qu’une solution. Briser le plafond de verre et partir Ă  la dĂ©couverte des offres disponibles. De plus, rien n’oblige Ă  changer de banque immĂ©diatement. La majoritĂ© des Français testent pendant plusieurs mois, par exemple dans le cadre d'un compte secondaire, avant de prendre une dĂ©cision. Perdu parmi toutes les offres existantes ? C'est comprĂ©hensible dans un marchĂ© qui est en train de vivre une rĂ©volution ! Pour garder le cap, nous vous proposons le guide de survie pour choisir votre prochaine banque. OFFRE VALABLE AVANT LE 31 aoĂ»t 2022 * * Offre exceptionnelle avec le code BRSMBA + MA CB GRATUITE Article Ă©crit par Emilien FRANCOISE est le fondateur de Nextbanq, site de rĂ©fĂ©rence dans l'univers des finances personnelles. Titulaire d'un diplĂŽme de grande Ă©cole de commerce, il Ă©crit des contenus indĂ©pendants Ă  temps plein depuis 2007 avec l'ambition d'aider tous les lecteurs Ă  amĂ©liorer leur pouvoir d'achat. La FĂ©dĂ©ration CGT SantĂ© Action Sociale met Ă  disposition les nouvelles grilles de salaire 2020 applicables au 1er janvier dans tous les corps et grades de la fonction publique hospitaliĂšre. Ces nouvelles grilles de salaires font suite aux diffĂ©rents reclassements de l’accord PPCR dans la fonction publique. TĂ©lĂ©charger les grilles ICI ou consulter dans la visionneuse ICI. Les corps et grades en cadre d’extinction sont indiquĂ©s en rouge. Les rĂ©fĂ©rences aux dĂ©crets des statuts particuliers de tous les corps et grades dans chaque CAP figurent en annexe du document avec les taux de promotion 2019. Dans le document sur les grilles de salaire en piĂšce jointe dans cet article, vous trouverez les Ă©chelons, leur durĂ©e, l’indice majorĂ© correspondant et le salaire brut en euros. L’indice de rĂ©fĂ©rence Ă  utiliser pour le calcul de la rĂ©munĂ©ration de base est l’indice MajorĂ© qui comme indiquĂ© dans la formule ci-dessous permet d’obtenir le traitement mensuel. Traitement mensuel de base = Indice MajorĂ© x Valeur du point La valeur du point d’indice dans la fonction publique La valeur du point d’indice au 1er janvier 2020 sera 4,6860 €. Cette valeur du point d’indice multipliĂ© par votre indice d’échelon majorĂ© vous donnera votre salaire brut. Au montant du traitement brut, il faut ajouter Ă©ventuellement Les 13 heures, la NBI, l’indemnitĂ© de rĂ©sidence, le supplĂ©ment familial de traitement, l’indemnitĂ© compensatrice de la hausse de la CSG,. Les diffĂ©rentes primes et indemnitĂ©s affĂ©rentes Ă  certains grades ou emplois et Ă  certaines sujĂ©tions particuliĂšres Et dĂ©duire Les cotisations RAFP, CNRACL, CSG et CRDS, le montant du transfert primes-point du PPCR,
 Des articles sur les primes et indemnitĂ©s et la NBI dans la fonction publique hospitaliĂšre sont disponibles sur le site fĂ©dĂ©ral Lire l’article sur les primes et indemnitĂ©s dans la fonction publique hospitaliĂšre Lire l’article sur la NBI dans la fonction publique hospitaliĂšre Contacter le secteur juridique de la FĂ©dĂ©ration CGT SantĂ© Action Sociale Pour plus de renseignements, les salariĂ©s peuvent contacter le syndicat CGT local de leur Ă©tablissement ou l’USD de leur dĂ©partement. Pour rappel, le secteur fĂ©dĂ©ral LDAJ ne peut pas rĂ©pondre aux sollicitations individuelles des salariĂ©s qui doivent contacter leur syndicat CGT local. Les syndicats ou les USD peuvent contacter le service juridique de la FĂ©dĂ©ration CGT SantĂ© Action sociale par Ă©mail Ă  l’adresse suivante ldaj Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter les autres articles de la rubrique » vos droits » la page juridique santĂ© et action sociale privĂ©es des recueils spĂ©cifiques une sĂ©lection des textes applicables dans la FPH Pour se syndiquer Ă  la CGT, les salariĂ©s peuvent s’adresser Ă  un membre du syndicat ou remplir le formulaire en ligne. © FĂ©dĂ©ration CGT SantĂ© Action Sociale – 2019

grille de paiement du lait de vache 2020